Décès de du Prof. Francis Wodié : Guillaume Soro salue la mémoire d’un haut serviteur de l’État
Le président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Soro Kigbafori Guillaume, a salué la mémoire du Professeur Francis Vangah Wodié, décédé le 3 juillet 2023. Cela, par le truchement d’un communiqué rendu publique, dans la même journée, à travers son compte tweeter.
« En cette douloureuse circonstance, je voudrais présenter mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Je m’associe, de tout cœur, à la grande peine qui est la leur suite à cette disparition et je leur exprime tout mon soutien dans cette épreuve. Je salue, enfin, la mémoire de ce haut serviteur de l’État qui s’en est allé », a déclaré l’ancien Premier Ministre. Car pour l’ex Président de l’Assemblée nationale, la disparition du Professeur Wodié représente une grande perte pour la Côte d’Ivoire. Le défunt, a-t-il justifié, avait consacré sa vie et dont il fut l’un des plus éminents intellectuels.
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La carrière du Prof. Wodié selon Guillaume Soro
« Doublement agrégé de droit public et de sciences politiques, professeur titulaire des universités, il a marqué de son empreinte l’enseignement de cette discipline dont il était considéré, à juste titre, comme l’une des plus grandes sommités dans le monde universitaire francophone. Son immense connaissance des sciences juridiques et son attachement à la construction d’un État de droit en Côte d’Ivoire ont guidé son engagement syndical et politique. Aussi bien à la tête du Parti Ivoirien des Travailleurs qu’il fonda, du SYNARES dont il fut le premier Secrétaire général, que de la LIDHO dont il a été membre fondateur, de la section ivoirienne d’Amnesty International dont il fut le premier Président et de l’Association ivoirienne de Droit Constitutionnel qu’il créa et dont il fut le premier président, son engagement pour la construction d’un État de droit, établi sur le respect des droits de l’homme et du citoyen, n’a jamais faibli », a-t-il relevé.
Et d’ajouter : « Avec sagesse et clairvoyance, il a dirigé le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire et son départ de cette institution restera gravé dans les mémoires comme son ultime geste de dignité et de noblesse pour préserver l’indépendance de la justice et la sacralité du droit constitutionnel, loin des ingérences politiques ».
Zéphirin Gohia