Transport urbain/Non application du décret concernant les VTC : Les chauffeurs de taxi interpellent les autorités
Dans le souci de permettre aux véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) d’être en règle avec la législation, le décret No 2021-860 du 15 décembre 2021 portant réglementation des transports publics particuliers de personnes a été pris. A travers ledit décret, il est dit que, les VTC doivent être véritablement des transporteurs, avoir la carte de transport donc une autorisation de transport afin de savoir le domaine spécifique de transport, le requérant exerce; être régis en société ; avoir la visite technique de 06 mois; avoir la carte grise publique pour le transport et non la carte grise privée ; avoir la patente et l’assurance publique de voyageurs.
Des documents qui font défaut à ces derniers venus du paysage de transport urbain. Il ne doivent également pas faire la maraude ; c’est-à-dire, klaxonner pour chercher et trouver des clients; avoir des engins de 114 chevaux et plus. C’est ce qu’a fait noter le président de l’Association des conducteurs de taxis-compteurs (ACTC), Bakayoko Mamadou. Il s’exprimait le mardi 13 juin, au cours d’une conférence de presse, au siège de l’association, à Abobo-Anador.
A cette occasion, il a aussi, indiqué que, « à part les cars et minicars, il est interdit, à des véhicules faisant le transport de porter les lettres www. Parce que, a expliqué le conférencier, ils ne sont pas totalement immatriculés. Toutes ces « entorses » reconnaît Bakayoko Mamadou, sont à l’origine de la perte de 40,% du marché des taxis-compteurs, au profit des VTC.
Face à ces situations qui »frustrent » l’ACTC et au-delà, Bakayoko Mamadou souhaite vivement l’intervention de l’Etat, en premier ressort, le ministre des Transports afin de « mettre de l’ordre ». Sinon, ce sont les 23000 taxis-compteurs d’Abidjan et leurs 46000 conducteurs, en raison de 2 par engins qui sont exposés. Il a surtout précisé que leur intention »n’est pas d’aller à la grève avec ses conséquences comme ce qui s’est passé, l’an dernier.
Mathias Kouamé