Examen de projet de loi au sénat : Amédé Kouakou (ministre de l’équipement et de l’entretien routier) : « La route est le support du développement »
Le ministre de l’équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou Koffi, était face aux sénateurs de la commission des affaires économiques et financières (CAEF), du sénat. Le membre du gouvernement était porteur d’un projet de loi relatif à la classification et à l’immatriculation des routes.
La construction et l’entretien des routes, sont, des éléments essentiels de la politique de développement économique et social de l’État. C’est à cet effet, que l’État a, entrepris dans les années 1960, un vaste programme de couverture nationale en route.
Au plan administratif, la loi n° 61-241du août 1961 portant statut administratif et financier de la voie nationale, a permis, la classification des routes concernées, en trois (3) grandes catégories dites routes ; A,B et C. Ladite classification, a été par la suite, précisée par les décrets d’application de cette loi, qui ont permis l’immatriculation du réseau concerné.
Dans l’intervalle entre deux textes, aucun inventaire exhaustif du réseau routier, n’a pu être établi, rendant difficile, la gestion du réseau en termes de surveillance et de programmation des travaux d’entretien routier. L’avait signifié, le ministre Amédé kouakou, dans son exposé des motifs.
Le présent projet de loi, soumis à l’attention des vénérables sénateurs, énonce les principes d’une nouvelle classification et l’immatriculation des routes. Un autre texte présentera ultérieurement les règles de l’évolution de la maîtrise d’ouvrage des travaux de construction et d’entretien des routes. En répondant aux préoccupations des vénérables sénateurs, l’hôte du sénat a appelé, à des interrogations suivantes : « la décentralisation a une place importante dans la vision du président Alassane Ouattara. Et la route est le support du développement.
Il faut savoir, qu’en côte d’ivoire, en ce qui concerne les routes, on doit se poser les questions suivantes : quelles sont parmi les routes en côte d’ivoire ; celles qu’on peut appeler, routes nationales ; autoroutes, routes départementales et voie rapide ou une route privée ? » . Pour l’hôte du sénat, la réponse à ces réflexions, se trouve dans les différentes définitions : « dès lors que vous mettez, les routes, chacune de sa catégorie, c’est très simple de savoir comment l’entretenir. Pour une route nationale, son entretien est du ressort de l’État. Les routes départementales sont à la charge des conseils régionaux ‘ », a confié le ministre de l’équipement et de l’entretien routier.
En ce qui concerne les travaux de l’autoroute Tiebissou- -Bouake, le ministre de tutelle, a fait savoir que, le taux d’avancement est de 97%. Il est bon de rappeler que, dans l’après-midi du même vendredi, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Coulibaly Sangafowa, a obtenu, à l’unanimité, le quitus des sénateurs de la CAEF au terme de la présentation, du projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 22-239 du 30 mars 2022 portant modification des 183, 184, 185,186,187,188 et 189 de la loi n°2014-138 du 24 mars 2014, portant code minier.
Joseph kouakou