Adonkoi 1/ Prolongement du bitumage jusqu’à Attinguié : Un projet qui va changer la vie des populations
La 3è section de la voie de contournement de la ville d’Abidjan (PK 24-carrefour Jacqueville) est le principal projet particulièrement attendu par les populations d’Adonkoi 1, au vu des nombreuses opportunités, surtout économiques qui vont en découler. En attendant que la Y4 atteigne cette bourgade de la sous-préfecture d’Anyama, à 14 km de l’autoroute du Nord, à partir du PK 24, un autre projet retient pour l’heure l’attention des populations. Il s’agit du tronçon venant de Songon-Agban (route de Dabou) pour PK 24. La portion qui traverse le village d’Adonkoi 1 pour rallier Attinguié, 6km plus loin, est encore en terre.
Pourtant, sa construction et sa mise en service vnt permettre aux villageois et autres usagers d’éviter de parcourir les 14 km pour atteindre le PK 24 avant d’atteindre Attinguié, 40 km sur l’autoroute. C’est le vœu exprimé par plusieurs habitants d’Adonkoi 1, à la faveur d’une récente brève mission dans la zone. C’est le cas de l’adjoint au chef du village, Yapi A. Joseph, qui estime qu’en dépit du fait que le bitume s’est juste arrêté à l’entrée de son village, il trouve que celui-ci reste “enclavé”. Le bitume récent n’a pas encore permis à des opérateurs économiques de développer des lignes directes de transport entre le village et l’autoroute du Nord, voire Abidjan et autres, a-t-il déploré. Pour l’instant, a déploré à son tour Akpossan Adou Samuel, chef de sécurité, autre fils du village, ce sont les motos-taxis qui sont sollicités. Plus difficile encore, ‘‘après 20h, c’est pénible d’avoir accès au village ou d’en sortir, faute de véhicules ». C’est compliqué, quand on imagine qu’il peut avoir des urgences, notamment sanitaires, qui nécessitent des évacuations vers des formations plus appropriées.
Le collaborateur du chef Nanan Yapi Gbesso Isaac est revenu sur la question d’eau potable. Tout le village bénéficie des largesses d’une grosse unité de Palmier à huile dont les plantations sont mitoyennes au village. Il n’a pas manqué de dénoncer le fait que la société de distribution d’eau n’a pas tenu ses promesses, sans plus de précisions. Au niveau des infrastructures scolaires, on a appris que les villageois ont bâti, sur fonds propres, l’actuelle école primaire de 6 classes. Mais des financements sont, cette fois, attendus pour achever les travaux des bâtisses de l’Eglise méthodiste-unie de Côte d’Ivoire du village. Un village qui manque de centre de santé propre à lui. La liste des besoins en projets est loin d’être exhaustive.
Mathias Kouamé