Usage de l’engrais et fertilité des sols en Afrique de l’Ouest : Vers l’élaboration et l’adoption d’un programme régional
L’impact de l’utilisation de l’engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest est centre d’une consultation de 72h qui démarre en vue d’un programme régional
A l’initiative de la Commission de la CEDEAO, des consultations virtuelles portant sur l’élaboration d’une feuille de route actualisée en vue d’améliorer la fertilité des sols et la productivité agricole au niveau régional ont débuté le mardi 25 avril et ce, pour 03 jours. Ces consultations, selon les initiateurs, visent à mobiliser les parties prenantes, les organisations intergouvernementales et leurs pays membres afin de contribuer à l’élaboration et l’adoption d’un programme régional spécifique prenant en compte, des indicateurs de performance sur la fertilité et la santé des sols. Il s’agira donc de,recueillir leurs commentaires, préoccupations, suggestions et rechercher l’alignement sur leurs objectifs, stratégies et programmes, en tenant compte des spécificités de l’Afrique de l’Ouest ; préparer un projet de feuille de route pour la CEDEAO et ses États membres à présenter lors d’une table ronde de haut niveau qui se tiendra du 30 au 31 2023 à Lomé, avant le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols ; informer et consulter les parties prenantes sur les processus, le projet de déclaration et le plan d’action décennal en cours de préparation par la Commission de l’Union africaine ; préparer et encourager la participation et l’engagement des parties prenantes avant, pendant et après le Sommet de l’Union africaine. Tout ceci, pour répondre efficacement à la problématique de l’amélioration de la productivité et de la production agricole dans la zone ouest-africaine. Outre la CEDEAO, l’Union économique ouest-africaine (UEMOA), le Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), le secteur privé, la société civile et le secteur public sont parties prenantes de cette initiative qui bénéficie de l’appui technique et financier du Centre international de développement des engrais (IFDC) et de la Banque mondiale.
Mathias Kouamé