SYNACULTURE : Les délégués adoptent une matrice de revendications et de doléances avant les échanges avec la tutelle
Depuis début décembre dernier, Ange-Martial Nohonain, rempile pour 4 ans en tant que secrétaire général (SG) du Syndicat National des Agents de la Culture (SYNACULTURE), suite au premier congrès ordinaire électif de ce syndicat tenu à Yamoussoukro. Et comme l’exige le fonctionnement de ce regroupement, après chaque trimestre, une rencontre a lieu pour faire un point. C’est dans ce sens que le Musée des civilisations d’Abidjan-Plateau a servi de cadre à une AG ordinaire, le jeudi 13 avril.
L’adoption par les délégués du SYNACULTURE, venus des 32 régions de la Côte d’Ivoire d’une matrice comportant 4 points, avant les discussions avec la tutelle, le Ministère de la Culture et de la Francophonie était au menu de la rencontre d’Abidjan. La revendication « majeure », « l’actualité urgente » contenue dans ladite matrice dont la tutelle doit tenir compte, selon le SG, est l’instauration d’une prime interne. Il a ajouté que « les camarades ont attendu depuis 47 ans que le ministère existe, depuis 5 ans que le Syndicat est créé et espère cette prime ». Au point que, Ange-Martial Nohonain espère que, « une attention particulière » sera accordée à ce point.
A côté cette principale revendication, il y en a qui sont structurelles telles, l’ouverture de directions départementales afin de décongestionner » les directions régionales. Il a également évoqué, un cadre formel pour une prise en charge sociale des agents, « plus d’équités, de justice dans la promotion et l’amélioration de conditions de vie et de travail ». Il a également tenu à préciser que le dialogue n’a jamais été rompu au ministère même si, pour des questions structurelles, le texte portant création du comité du dialogue social du ministère n’a pas encore été signé. Il a aussi et surtout salué les actions de la ministre Françoise Remarck et de son prédécesseur, Arlette Badou à l’endroit des 2700 agents du Ministère de la Culture.
Mathias Kouamé