Lutte contre la corruption et infractions transfrontalières : Une délégation de l’ASCE-LC en visite de travail à la HABG
Une délégation de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) du Burkina Faso conduite par le Contrôleur général d’Etat, Nion Philippe Néri Khouton séjourne sur les bords de la lagune Ebrié. Mardi 21 mars, ces hôtes de la Côte d’Ivoire dont également, le Contrôleur d’Etat, Paré Adama, étaient dans locaux de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) à la Riviera 4 (Cocody) pour une séance de travail.
Ils ont été accueillis par le membre du Conseil et vice-président par intérim de la HABG, Emmanuel Assi. « Je suis dans les locaux de la HABG pour témoigner notre reconnaissance. Parce que, il y a un accord de partenariat entre nos institutions », a d’emblée déclaré le Contrôleur général d’Etat. Poursuivant, il a souligné que, dans le cadre de ces accords de partenariat, il y a eu des sollicitations d’enquêtes mutuelles et de données. En ce sens, ils sont également passés dire « merci » pour les informations tenues à leur disposition.
Au-delà, Nion Philippe Néri Khouton a dit être porteur d’un message de « synergie d’actions, de collaboration, d’amitié » face un fléau qui n’a pas de frontières mais plutôt qui s’externalise. « C’est dans le cadre de la collaboration entre les institutions de lutte contre la corruption que nous pourrons ensemble fédérer les moyens et les mesures de lutte », a rappelé le chef de délégation. Dès lors, il a dit être aussi, porteur d’un message de « sollicitation, d’information sur des enquêtes que nous avons diligentées au Burkina Faso » pour lesquelles, l’ASCE-LC souhaite « l’accompagnement » de la HABG afin de pouvoir en donner suite, selon son représentant.
Il a aussi évoqué la contribution du duo l’ASCELC-HABG afin d’assurer la fluidité au niveau du corridor routier entre les deux pays. Le vice-président par intérim de la HABG qui avait à ses côtés, le SG de cette institution, Henri Augustin Aka, le chef de Cabinet, Koné Mamadou et par le Directeur de l’investigation et des poursuites par intérim, Akiapo Kouadjo a mentionné qu’il existe un accord de coopération entre les 2 pays, dans le cadre de la convention des Nations Unies contre la corruption. « Dans le cadre des infractions transfrontalières, nous recevons mutuellement des demandes ; nous échangeons des informations ; nous investiguons » afin de « saisir le crime là où il est », a conclu Emmanuel Assi.
Mathias Kouamé