CNRA : La rénovation de la voie d’accès aux installations d’Adiopodoumé s’impose
Siège social ou Direction générale du Centre national de recherche agronomique (CNRA) d’Adiopodoumé, dans la commune de Yopougon, route de Dabou. C’est en général, inhérent aux installations commises à la recherche de pointe qu’elles soient excentrées. De sorte à favoriser un cadre calme, propice à la recherche, à la réflexion pour des résultats probants. Dans le cadre du site du CNRA, si on n’y prend garde, c’est le mauvais état actuel de l’unique voie d’accès qui risque de l’isoler davantage. D’importants pans du bitume ont disparu en plusieurs endroit, tout le long des 1,8km de route, depuis le carrefour kilomètre 17 jusque dans l’antre de ce joyau dédié à la recherche. Cette situation qui, dit-on, dure depuis une vingtaine d’années, a déjà eu pour conséquence, l’abandon de la ligne par les taxis-communaux (de Yopougon) qui antérieurement, assuraient la desserte.
Une situation qui oblige aujourd’hui, la plupart des personnes qui veulent rallier la zone à le faire à pied, à partir du carrefour (kilomètre 17). Puisque, on y enregistre, à côté de l’administration du Centre, des habitations et un réceptif hôtelier en gestion libre. D’autres arguments devraient aider à plaider en faveur de la prise en compte du traitement de la voirie. C’est que, le domaine implanté sur environ 20 ha, abrite en son sein, la direction générale du CNRA et plusieurs laboratoires dont, le laboratoire central de biotechnologie, une référence sur le continent, à côté de celui basé en Afrique du Sud, a-t-on encore appris. Dans le cas contraire, ce lieu, chef de fil de la recherche agricole en Côte d’Ivoire, pourrait progressivement pâtir du manque d’opportunités de collaboration et de coopération avec notamment des bailleurs, d’autres centres de recherches ainsi que la visite de chercheurs. Vivement qu’une solution soit trouvée à cet état de fait. Outre la question de bitume, le tronçon a besoin d’une opération d’élagage pour, le préserver de l’avancée des herbes et arbustes sur la chaussée.
Mathias Kouamé