Secteur agricole : Le chef de mission du FMI échange avec le ministre d’Etat Adjoumani
Le Fonds monétaire international (FMI) affiche sa ferme volonté de soutenir l’agriculture ivoirienne. Mais pour le faire, cette institution a besoin de s’enquérir des réalités qui sont propres à la Côte d’Ivoire. C’est dans cet ordre d’idée que le chef de mission du FMI, Olaf Unteroberdoerster, accompagné de l’administrateur de la Côte d’Ivoire, Abdoulaye Tall, a rendu visite au ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, le jeudi 09 mars à l’immeuble de la Caistab au Plateau.
Après sa sortie d’audience, celui-ci a confié que l’agriculture joue un rôle très important dans le développement de la Côte d’Ivoire. Ce faisant, il était très important pour lui de rencontrer le ministre d’État, ministre de l’Agriculture pour échanger sur les perspectives et le développement du pays. Quant au ministre d’État Adjoumani, il s’est dit heureux de recevoir la mission du FMI. « Nous avons passé en revue tous les programmes de développement dans tous les secteurs d’activité au niveau de notre département. Depuis les productions vivrières en passant par les productions d’exportation de même que les problèmes de la transformation. Nous avons fait savoir que la Côte d’Ivoire est un pays essentiellement agricole et que son économie repose sur l’agriculture. Par conséquent, nous avons besoin d’être soutenu dans ce que nous faisons. Nous avons fait également fait part ce que la guerre en Ukraine, la maladie à Coronavirus ont fortement impacté notre agriculture par rapport à certains intrants qui n’étaient plus réguliers pour être mis à la disposition des producteurs en raison de leurs coûts et également de leur disponibilité qui se faisait rare », a indiqué le ministre d’Etat.
Ajoutant qu’il a été également question des produits de rente tels que le cacao, la noix de cajou, le coton ; sans oublier le problème de la modernisation de notre agriculture. « C’est vrai qu’on a parlé de maitrise d’eau, des plans d’eau extraordinaires, mais nous avons besoin d’en faire la canalisation jusque dans nos plantations pour produire de façon intensive. Nous avons parlé de la politique de transformation mise en place par SEM Alassane Ouattara, président de la République, qui fait qu’aujourd’hui, en matière de cacao, nous sommes le premier pays broyeur de la fève de cacao au monde », a-t-il souligné.
Et de rappeler qu’au niveau de la noix de cajou, la Côte d’Ivoire est le premier pays transformateur de noix pour en sortir des amendes. Puis le troisième au plan mondial. « C’est dire que la Côte d’Ivoire connait des avancées notables et nous avons travaillé à consolider les acquis agricoles pour notre pays et également nous travaillons conformément aux instructions du président de la République », a déclaré le ministre ivoirien de l’Agriculture non sans dire que les émissaires du FMI ont posé des questions sur la nature de des rapports de son ministère avec les structures sous tutelle. « Nous leur avons fait comprendre que, c’est de concert que les décisions se prennent ; donc, des structures qui régulent les productions et qui nous permettent d’encadrer les producteurs à la base et leur permettre de produire à la base », a terminé Kouassi Adjoumani.
G. De Gnamien