Transport : Le président du Conseil supérieur des chauffeurs se prononce
«En notre qualité de président du Conseil supérieur des chauffeurs, nous avons voulu d’abord écouter tout le monde avant de se prononcer sur l’actualité du transport ces derniers temps. Ainsi, après avoir écouté les uns et les autres, nous sommes maintenant outillés pour donner la position de notre organisation professionnelle ». Ces propos sont de Sanogo Issa, président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesyncprotramava-CI). Il les a tenus le 4 mars 2023 au siège de cette organisation professionnelle à Yopougon. C’était l’occasion d’une conférence de presse qu’il animait à cet effet. Dans cette rencontre avec la presse, il a clairement indiqué que les deux points majeurs qui alimentent l’actualité du transport terrestre actuellement sont : La mise en application du permis à points depuis le 1er mars dernier et l’ouverture des frontières fermées depuis le 20 mars 2020 pour cause de maladie liée au Coronavirus. Selon Sanogo Issa, c’est sur ce sujet que tout le monde devrait vraiment dire merci au Président de la République Son Excellence, Monsieur Alassane Ouattara pour cette action de grande générosité qui vient permettre à toutes les compagnies ainsi que l’ensemble de leurs personnels de remettre le couvert. Aussi, a-t-il sincèrement dit merci au Président Alassane Ouattara pour cette ouverture des frontières. Toutefois, il a demandé aux compagnies de transport concernées de ne pas transporter n’importe qui, qu’elles ne doivent transporter que des usagers responsables, dépourvus de tout soupçon. Abordant la question du permis à points, il a tout simplement estimé que la mesure est salutaire. Arguant que personne ne peut continuer à cautionner les milliers de morts chaque année par le fait des accidents. Il est même allé plus loin pour dire que les accidents engendrent forcement des dépenses inopinées. Des morts, à la réparation des véhicules endommagés, en passant par les blessés, il y a des dépenses à tous les niveaux, a martelé Sanogo Issa. Qui a alors conclu qu’à défaut de les éradiquer totalement, il faut les diminuer au maximum.