Gbêkê/Renforcement de la paix, de la sécurité : La LIFEC-PS veut apporter sa contribution
La paix en Côte d’Ivoire est l’affaire de tous les ivoiriens. Et les populations qui semblent l’avoir compris. Notamment les femmes dans la région de Gbêkê et plus particulièrement de Bouaké, veulent prendre toute leur place dans l’édification et le maintien de la paix et la sécurité.
La paix est la seule et unique condition pour tout développement, épanouissement et toute réussite. C’est dans cette dynamique que la Ligue des Femmes pour le Changement Paix et Sécurité (LIFEC-PS) a voulu s’inscrire. En rassemblant les femmes de Gbêkê autour de cet idéal à savoir, œuvrer pour garantir la paix et la sécurité dans leur région à travers leur implication dans la prévention et/ou la résolution des conflits.
Selon la présidente exécutive de la LIFEC-PS, Mme Emma Godi, Il s’agit de prévenir les effets néfastes des conflits et proposer des perspectives d’actions communes. Mais aussi valoriser la gente féminine, promouvoir les valeurs sociales et humaines susceptibles de redorer l’image de la femme et faire des plaidoyers pour l’Insertion sociopolitique de la femme et encourager celles-ci à plus d’engagement social multisectoriel. A l’occasion, plusieurs structures et associations de femmes et des directrices régionales de services publics et privé ont répondu présentes à une conférence organisée par leur ligue le mardi dernier, à Bouaké. Autour du thème : ‘‘la prise de parole en publique, la vie associative et le leadership féminin’’.
« La LIFEC-PS est une vision. Et il était important pour moi d’amener les femmes à s’intéresser à la sécurité humaine. Nous femmes avons notre expertise à apporter à cette Côte d’Ivoire qui nous savons, depuis 2002, mais elle a réussi à se relever. Il est donc important pour nous femmes, que les ivoiriennes puissent être des témoignages pour les pays comme le Mali, le Burkina Faso, qui actuellement souffrent. Il est important d’impliquer la femme à la promotion de la paix et de la sécurité humaine », a indiqué Mme Emma Godi.
Experte en sécurité humaine, elle entend miser sur la formation des femmes par l’organisation d’ateliers. « Chaque deux mois au moins, on aura des formations afin que les femmes mêmes puissent prendre conscience de leur place dans l’Émergence de la Côte d’Ivoire mais de toute l’Afrique », a-t-elle précisé.
Quant à la conférencière, Mme Fatou Ouattara, elle s’est félicitée de cette formation qui a été selon elle, « un moment intense pour pouvoir booster et encourager les femmes à s’inscrire justement dans une dynamique de changement de comportement, pour la paix et la sécurité qui sont le point de départ de tout ». Car, a-t-elle poursuivi, « sans la paix, sans la sécurité, il ne peut pas y avoir de développement, donc pas de changement ». « A ces femmes présentes qui sont des femmes leaders d’opinions, nous avons montré l’importance d’être dans une association, leur rôle en tant que leaders, les valeurs qu’elles doivent incarner en tant que leader pour faire avancer les choses et quel doit être le rôle des membres. On leur a aussi conseillées de sortir de leur zone de confort, et de saisir cette opportunité de la ligue pour pouvoir atteindre nos objectifs », a-t-el expliqué.
Le Directeur régional de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Octave Kouassi, a félicité et salué ce qu’il a appelé « l’éveil des femmes pour un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire ».
Alpha Kéita, dans le Gbêkê