Sécurité routière/ Permis à points : Le démarrage de l’opération maintenu au 1er mars
Le ministre des Transports a effectué une visite de travail au Centre d’assistance en ligne de Quipux Afrique. Un déplacement qui entre dans le cadre de la première édition de la semaine nationale de sécurité routière en cours
Après avoir été lancée le vendredi 3 février 2023 à Abidjan avec un premier déploiement dans le District autonome d’Abidjan et la région de l’Agnéby-Tiassa, la semaine de la sécurité routière a investi l’ensemble du pays depuis le samedi 4 février. Le centre d’assistance en ligne 1302 initié par le ministère des Transports, à l’effet d’informer, orienter et assister les usagers de la route dans les divers projets, démarches et procédures liés à l’administration des transports est un maillon pour la réussite de ladite semaine de la sécurité routière.
Le ministre des Transports Amadou Koné était, mardi 7 février, en visite de travail dans les nouveaux locaux de Quipux pour s’imprégner du fonctionnement, et s’enquérir des capacités du centre d’assistance dont l’objectif principal est de renforcer la proximité de l’administration des transports avec les usagers. Répondant à la presse sur un probable report de l’instauration du permis à points pour plus de sensibilisation, le ministre des Transports s’est voulu très clair.
« Il y a un processus. Le décret qui a institué le permis à points date de 2016. Donc, c’était annoncé », a rappelé Amadou Koné qui était entouré du DG de Quipux Ibrahima Koné, du DG du Haut patronat des transporteurs Diaby Ibrahim et de responsables d’associations de consommateurs. Par ailleurs, d’autres actions annonciatrices ont été engagées avec, en septembre 2022, un atelier sur l’immatriculation, l’introduction des bases de données, les questions des VTC, le permis à points justement, et bien d’autres. Au cours de cette rencontre, les acteurs dans toutes leurs composantes ainsi que les services ou structures impliqués ont été invités pour un processus d’élaboration de l’arrêté du permis à points.
Ensuite, a révélé le ministre, il y a des débats au gouvernement avant que cela ne soit transmis en conseil des ministres. Par conséquent, il a demandé de « le laisser prendre » ses responsabilités avant de le juger au résultat, plus tard, surtout qu’« il y a trop de morts sur nos routes ». Une avalanche de drames qui pousse le membre du gouvernement à juger qu’il faut qu’on soit tous responsables des actes qu’on pose.
Pour autant, « il ne faut pas s’inquiéter du permis à points, même si le but est de sanctionner », a-t-il encore assuré. Instauré à la faveur de la mise en œuvre du projet de Système de transport intelligent (STI), le centre d’assistance du ministère des Transports assure un volume de 1300 appels journaliers, et environ 100 requêtes sur les canaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Instagram et télégramme) avec, pour la majorité, une recherche d’informations sur le permis à points, la vidéo verbalisation, la plateforme du CGI Digital et les démarches liées à l’obtention des documents du transport routier et des plaques d’immatriculation.
Ce centre d’assistance est composé d’un call center disposant d’un système développé pour prendre 30 appels simultanés. Mais également d’une plateforme WhatsApp professionnelle qui intègrent de nombreux canaux sociaux pour prendre en compte les requêtes digitales des usagers jusqu’à satisfaction.
Mathias Kouamé