Transports à Abidjan : Amadou Koné annonce « l’année de la mobilité »
Les nombreuses situations de congestions du trafic observées, singulièrement sur la ville d’Abidjan ne sont pas ignorées des autorités, en premier, par le ministère des transports. Le premier responsable de ce département, le ministre Amadou annonce des actions pour y faire face, au cours de cette nouvelle année. « Nous devons mettre un accent particulier sur la question de la mobilité, surtout à Abidjan », a-t-il déclaré, lors des vœux à lui fait par ses collaborateurs et les structures sous tutelles, mardi 17 janvier.
Et d’ajouter que, « cette année 2023, en ce qui concerne le ministère des transports, est une année que nous allons fortement dédier à la mobilité à Abidjan qui est aujourd’hui, un casse-tête pour nous tous ». Ainsi, « avec le concours du Ministère de l’équipement et de l’entretien routier (MEER) et du Ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme (MCLU) », un « plan cohérent, structuré de mobilité » pour la ville d’Abidjan va être mis en place.
Dans le prolongement de la matérialisation de l’amélioration de la mobilité dans la capitale économique ivoirienne, Amadou Koné a fait cas de la mise en service de la première ligne du métro, à l’horizon 2026, de l’achèvement du BRT (voies dédiées aux autobus) Est-Ouest (de Yopougon à Bingerville), l’achèvement du BRT sur le boulevard Latrille (Cocody) et sur le bd Alassane Ouattara (Yopougon). A côté de cela, il est prévu, toujours selon le ministre des transports, la « densification » du transport lagunaire. Il a souligné que l’objectif principal est de faire en sorte qu’Abidjan continue d’être « compétitive » et de « gagner davantage en compétitivité pour soutenir davantage l’économie de la Côte d’Ivoire.
Revenant au bilan de l’année qui vient de s’écouler, Amadou Koné a indiqué que, 2022 au titre des projets, programmes et activités, a permis d’améliorer les avancées notables que réalisées en 2020 et 2021 dans les quatre secteurs composant le Ministère des Transports (secteur aérien, portuaire, ferroviaire et routier) et d’envisager les perspectives pour davantage renforcer les efforts de compétitivité et de modernisation et d’efficience.
Pour le dernier secteur, il a révélé que, 1050 personnes ont été tuées sur nos routes en 2022 ; des chiffres enregistrés jusqu’au 1er novembre de l’année dernière. Et ce, en dépit des efforts déployés, à travers l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité routière 2021-2025. C’est pourquoi, dans le cadre de ladite stratégie, il a fait cas, cette année, du « début du démarrage » du permis à points sur l’ensemble du territoire nationale mais également, la mise en œuvre d’un nouveau système d’immatriculation des véhicules.
Mathias Kouamé