Vidéo-verbalisation : 9.300.000 d’infractions enregistrées !
La tribune ‘’Tout savoir sur…’’ du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), a reçu ce mardi 17 janvier, au Plateau, Etienne Kouakou, Directeur de la Coordination des Transports terrestres et des relations extérieures (CTT), structure placée sous la tutelle du ministère des Transports.
L’invité de cette tribune qui a tourné autour de la question de « la sécurité routière », a fait noter que le système de la vidéo-verbalisation a permis au département en charge des Transports d’enregistrer 9.300.000 infractions au Code de la route. Tout en précisant que le ministère travaille à la consolidation des dernières données afférant cette mesure. Cela, afin de définir des statistiques plus complètes.
Par ailleurs, le représentant du ministère des Transports a informé que 95% des accidents sont dus à l’homme et 6% à l’état des véhicules. Pour faire face à ce fléau, le Gouvernement a adopté en Conseil des Ministres en juillet 2021, la Stratégie Nationale de sécurité Routière (SNSR) 2021-2025. Ainsi, les actions entreprises dans le cadre de cette SNSR pour assurer la sécurité des usagers par la formation, sensibiliser les usagers au respect des règles de la circulation routière et réprimer les contrevenants et veiller à la sécurité des véhicules. Selon Etienne Kouakou, celles-ci ont permis d’améliorer de façon sensible la sécurité routière.
« On note dans le Grand Abidjan, en fin d’année 2022, une tendance baissière des principaux indicateurs de sécurité routière. Cette amélioration est due en grande partie aux innovations apportées par la SNSR notamment, la vidéo-verbalisation et le contrôle constant de l’alcoolémie. Au niveau national, on note également une nette amélioration puisque le nombre de tués est descendu à 1050 tués contre le seuil de 1500 tués en moyenne dans les années antérieures », s’est-il satisfait.
Pour lui, il faut continuer les efforts qui ont abouti à ces résultats, entre autres, le déploiement de la vidéo-verbalisation sur les axes interurbains accidentogènes et la levée des obstacles à son exploitation optimale dont les questions liées à l’immatriculation des véhicules et aux plaques d’immatriculation. C’est pourquoi, cette stratégie, à en croire M. Kouakou, vise à « proposer une réponse globale à l’insécurité routière ; parachever le cadre de gouvernance de la sécurité routière ; réduire de 25% d’ici 2025, et de 50% à l’horizon 2030, le nombre des tués sur nos routes ».
Zephirin Gohia