Bonne gouvernance : La HABG achève le renforcement de capacités des membres de l’ALCFC-CI par la 2ème session d’un atelier
Comme annoncé, la seconde et dernière journée de l’atelier formation des membres de l’Association de lutté contre la fraude et la contrefaçon (ALCFC-CI) s’est tenue le mercredi 28 décembre, au siège de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), à la Riviera 4. Ils étaient également, au nombre de trente (30) participants à avoir pris part à cette session, tout comme, lors de la première journée, le 21 décembre dernier, toujours au sein de la HABG. Soit, au total, soixante (60) apprenants qui ont été formés sur le dispositif juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption.
La formation a porté sur la définition ; la notion de corruption et ses formes ; les causes et conséquences ; le dispositif légal (mesures préventives et de répression) et enfin, le dispositif institutionnel. Procédant à l’ouverture de l’ultime atelier, le directeur des investigations et poursuites, Akiapou Kouadjo, a, au nom du Secrétaire général, Augustin Henri Aka, indiqué que la présente formation sera l’occasion pour les membres de l’ALCFC-CI « d’en savoir davantage » sur le dispositif de prévention mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire et d’être « outillés » pour mieux exercer leur mission de contrôle.
Puisque, l’atelier, a poursuivi le directeur des investigations et poursuites, permettra, « spécifiquement » aux bénéficiaires « de mieux appréhender la notion de la corruption, connaitre les mesures de prévention des actes de corruption et d’infractions assimilées ; distinguer des actes de corruptions des infractions assimilées ; connaitre les modes de saisine de la Habg et la procédure de traitement des plaintes et dénonciations ; connaitre le régime de la détection des témoins et des dénonciateurs ».
L’adjoint au président de la structure bénéficiaire, Kouamé Kan Raoul a jugé que la session va leur permettre « d’avoir plus de compétences » dans le cadre de leur mission sur toute l’étendue du territoire national. Après la phase de formation, il a soutenu que, « il est question maintenant de travailler en collaboration directe avec la haute autorité pour la bonne gouvernance pour tout ce concerne la corruption ». Parallèlement, l’ALCFC-CI entend contribuer à « informer » et à « éduquer » la population sur le fléau de la corruption.
Mathias Kouamé