Amélioration de l’employabilité des jeunes: Le ministre Mamadou Touré annonce l’ouverture des nouveaux guichets de financement pour le 03 janvier 2023
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique a procédé, le lundi 19 décembre, au Palais de la culture de Treichville, à Abidjan, au lancement des nouveaux guichets de financement destinés aux jeunes entrepreneurs. Ces nouveaux guichets qui sont la continuité du dispositif en place depuis 2015, s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales portées par les jeunes. D’où le renforcement par l’Agence Emploi Jeunes de cette plateforme de financement des projets au profit de la jeunesse. Ce sont donc 06 guichets qui seront désormais à la disposition de ces jeunes entrepreneurs à partir du « mardi 3 janvier 2023 ». Et ce, selon les spécificités des projet afin de répondre avec efficacité à chaque cas. Ils sont conçus pour aider toutes les couches de jeunes avec un besoin de financement qui part de 100 000 FCFA à un million FCFA et, jusqu’à des projets structurants pouvant être financés à hauteur de 50 millions FCFA, a indiqué le ministre Mamadou Touré. Avant de d’expliquer ce à quoi va consister chacun desdits guichets.
Le Guichet 1 dénommé « Business Angel Mécanisme de mentorat solidaire », est celui où « des cadres d’entreprise ou entrepreneurs expérimentés tendent la main à la jeune génération avec une possible mise à disposition de financement en subvention, dettes ou capital ».
Quant au Guichet 2, il porte sur les « activités génératrices de revenus (AGR) ». Il est consacré à la « formation, au financement et à l’encadrement d’entreprises en création ou en développement, pour un besoin de financement allant de 50.000 FCFA à 1 million FCFA ».
Le Guichet 3 concerne les « Micro et Petites Entreprises (MPE) ». Il est également dédié à la « formation, au financement et à l’encadrement d’entreprises en création ou en développement pour un besoin de financement allant de 1 million à 5 millions FCFA ».
Pour le Guichet 4, ce sont les « Moyennes entreprises et projets structurants ». Il prend en compte « les entreprises formelles justifiant d’une existence de 2 années minimum et d’un fort potentiel de création d’emplois pour des besoins de financement compris entre 5 et 50 millions FCFA ».
Quant au Guichet 5, appelé « Capital Investissement », il prend en compte les « participations au capital d’entreprises non cotées justifiant d’un fort potentiel de création d’emplois, dans le but de financer leur démarrage, leur croissance ou leur développement. Ce guichet est destiné à des besoins de financement compris entre 20 et 100 millions FCFA ».
Le Guichet 6, dénommé « Startup Boost Capital », est consacré au « financements et un encadrement des startups justifiant d’une existence de deux années au minimum et d’un fort potentiel d’innovation et de création d’emplois, pour des besoins de financement compris entre entre 5 et 50 millions FCFA ».
Pour ce qui est des conditions et critères d’éligibilité, le requérant doit être: « ivoirien ; âgé de 18 à 40 ans ; inscrit sur la plateforme de l’Agence Emploi Jeunes (www.emploijeunes.ci) ». Il doit également « avoir un besoin de financement compris dans les tranches indiquées selon le guichet ; justifier d’une formation et/ou d’une expérience dans l’activité envisagée ; et résider ou s’engager à résider dans la localité d’implantation de l’activité », a ajouté le ministre Mamadou Touré.
A l’en croire, il s’agit de « redynamiser cette nouvelle plateforme » en la rendant, plus flexible, plus fiable mais surtout plus adaptée à la réalité entrepreneuriale du pays. Pour relever ce défi, d’importantes institutions financières partenaires ont été mobilisées ».
Pour terminer, Mamadou Touré a relevé un particularité de ces guichets. Il s’agit du « dispositif de contrôle et de suivi », avec un « accent particulier sur l’encadrement des jeunes à travers les nouvelles structures que le Gouvernement met en place, notamment le Guichet unique de développement des PME; Côte d’Ivoire PME; les centres de gestion agréés et plusieurs autres structures techniques de Ministères sectoriels pour les accompagner en fonction des domaines et besoins ».
Abdel-Habib Dagnogo