Bingerville/Ecole inclusive : Noel 2022 en couleur aux « P’tits Rois de Moahé Koun »
C’est une tradition qui se perpétue. Depuis 4 ans, l’école inclusive « Les P’tits Rois de Moahé Koun » de Bingerville convie élèves, parents d’élèves, amis, donateurs et le corps enseignant pour célébrer apprenants. Cette année, l’administration n’a pas dérogé à cette règle. C’est ainsi que, il a été organisé, le samedi 17 décembre, une réception sur le site de l’établissement, à Bingerville.
Des activités récréatives dont des danses, de chants, des représentations théâtrales, des poèmes ont permis aux pensionnaires de se récréer, à l’entame des congés de fin d’année. Bien entendu, ils ont été couverts de nombreux, à la grande satisfaction de leurs géniteurs ou accompagnateurs.
« Tous les enfants ont le droit d’être heureux ; ils ont le droit à la vie, à la joie », a déclaré la fondatrice du Groupe d’écoles, Mme Dié Yvette épse Kanga. Un message qui va en droite ligne avec la vision de ses centres d’accueil qui est de, « favoriser l’intégration sociale et scolaire de l’enfant ». Pour cela, la responsable a souligné que, la prise en charge tient compte du handicap de l’enfant, de son aptitude. C’est en fonction de cela que nous savons quelles activités mener avec les apprenants.
Résultat, ce sont des parents satisfaits du cadre et l’enseignement donné à leurs enfants. C’est le cas de, Dame Kouadio Edith, médecin et mère de Oriane. Depuis 6 ans que sa fille fréquente l’école, elle qui n’était notamment pas cohérente dans ses propos, est devenue « plus autonome ». Occasion pour elle de laisser aux parents encore réticents à admettre leurs gosses dans ce genre de structure d’encadrement, de prise en charge pour accompagner aussi bien les enfants dits normaux et ceux en situations de handicaps tels que, les autistes, les trisomies ainsi que les handicapés moteur. « Il ne faut pas avoir honte ; ce n’est pas de votre faute si vos enfants sont porteurs de handicaps. Il faut au contraire ouvrir vos enfants pour qu’ils se frottent aux enfants dits normaux afin qu’ils puissent acquérir d’autres bons réflexes », a-t-elle dit.
Mathias Kouamé