Journée nationale du chauffeur en Côte d’Ivoire : La 4ème édition a eu lieu à Noé, frontière Côte d’Ivoire-Ghana
« Le développement du réseau routier : enjeux et défis à relever pour la sécurité routière en Côte d’Ivoire », est le thème autour duquel les transporteurs de Côte d’Ivoire se sont réuni, le mercredi 14 décembre 2022, à Noé, à la frontière Côte d’Ivoire-Ghana, pour célébrer la 4ème édition de la Journée nationale du chauffeur en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, le sous-préfet de Noé, le Commandant Dosso Losseni a demandé aux chauffeurs d’aider leurs différents responsables à travers une bonne conduite et surtout au respect du code de la route. La représentante du ministère des transport, Mme Manza, par ailleurs directrice régionale du Sud-Comoé dudit ministère, a fait savoir que l’amélioration du transport en Côte d’Ivoire est une priorité du ministre, Amadou Koné. Ce fut aussi l’occasion pour elle de rappeler que son ministère se tient toujours aux côtés des transporteurs.
Moussa Diomandé qui représentait le ministère d’Etat, ministère des affaires étrangères, et de l’Intégration africaine, a indiqué qu’il ne peut avoir de libre circulation des biens et des personnes sans les chauffeurs. « Sans libre circulation, on ne peut pas parler d’intégration », a-t-il reconnu. C’est pourquoi, à l’en croire, il a été mis en place dans la sous-région, un mécanisme pour la livre circulation des véhicules de transport inter-Etat.
Quant à Mme Késsé, du Haut Conseil, elle a prodigué quelques conseils aux transporteurs. Pour elle, ils doivent se prendre au sérieux dans l’exercice de leur fonction. Elle a affirmé que l’Etat a beaucoup fait pour eux, ils se doivent donc de prendre soin des infrastructures routières. Koné Vafi du Synach-CI, a précisé qu’ils ne sont pas une organisation politique. Il a invité les chauffeurs à un changement de comportement sur les routes. « On ne doit pas toujours accuser sans toutefois nous remettre en cause. L’Etat fait beaucoup pour nous. Mais, ce que nous faisons sur les routes n’encouragent pas. Les infrastructures qui sont mis à notre disposition, nous devons les entretenir. Il faut surtout éviter de verser le gasoil sur le goudron », a-t-il conseillé.
Pour lui, le transporteur doit être le premier policier, gendarme, douanier, en évitant de transporter les armes ou marchandises inappropriées. « Nous devons signaler ce que nous voyons. Travailler avec les structures de lutte contre la prolifération des armes légères et des calibres », a fait savoir Koné Vafi
Hilaire Gueby