Tafiré/Festival Ciné-Clac : Le CENATELPAC invite les populations à s’approprier le Centre de lecture et d’animation culturelle
Dans le souci de renforcer le rôle des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (Clac) et d’en faire un espace de référence pour l’accès à la culture et au savoir, le Centre National Technique de Lecture Publique et de l’Animation Culturelle (CENATELPAC), appuyé par l’ambassade de France, et en partenariat avec l’association ‘‘Écran ambulant’’, a organisé les 04 et 05 novembre 2022 à Tafiré, le festival Ciné-Clac. C’est la gare routière de ladite localité qui a servi de cadre pour le lancement de dudit festival. Qui a rassemblé les populations toutes couches confondues, autour des projections de films, des débats et exposition sur le cinéma et des animations artistiques et culturelles.
Le directeur du CENATELPAC, Ouattara Idrissa Siaka, est revenu sur les objectifs de cette activité. « Ce festival a pour objectif de promouvoir le cinéma à travers les Clac avec l’organisation des séances de projection de films en salle et en plein air et la formation des animateurs des Clac à la technique d’organisation des projections de films tout en les aidant à mettre en place des ciné- clubs dans leurs différentes localités permettant aux populations d’avoir accès à la culture », a indiqué M. Ouattara. Toutefois, il a dit pouvoir compter sur l’implication et l’adhésion totale de toute la population pour donner plus de vie au Clac.
Le premier magistrat de la commune de Tafiré, Coulibaly Soukalo, dit Charles Sanga, a présenté la nécessité de la culture pour un développement durable. D’où la naissance du festival « Wobélé », qui sera cette année, à sa 3eme édition. « Nous voulons permettre à notre culture d’être revisitée à travers le Wobélé pour que nos parents comprennent que les valeurs que nous avons, ne doivent pas mourir pour faire place au modernisme. Le cinéma qui fait partie de la culture, est un segment assez important qu’il faut exploiter », a fait savoir le maire.
Pour le sous-préfet Brikpo Yohou, ce festival « est un outil de développement et d’éducation à travers le cinéma et en plus de son caractère culturel, doit pouvoir aller à la rencontre des populations pour constituer effectivement cet élément clé au niveau des échanges culturels. Le réseau Clac nous donne cette opportunité ». Pour la cause, de nombreux matériels ont été offerts au Clac.
Alpha Kéita, à Tafiré