Journée commémorative de la Paix en Côte d’Ivoire / Dr Silas Téoulé Benoit (pdt Ong OIRP) : « La JNP, une opportunité pour mobiliser et sensibiliser »
La ville de Duekoué a abrité la cérémonie officielle de célébration de la 26ème édition de la Journée nationale de la paix (JNP) dont lethème « Se souvenir, se pardonner pour construire ensemble l’avenir », ce mardi 15 octobre. Au même moment, à Abidjan, l’Organisation Internationale pour la Recherche de la Paix (O.I.R.P) a dans ce cadre, organisé une conférence publique, au Musée des Civilisations, au Plateau. Thème choisi, « La paix, une nécessité pour le développement durable de la Côte d’Ivoire » et avec pour conférencier, Dr Aliman Fabrice, enseignant-chercheur à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC), consultant auprès du bureau Unesco pour la formation des relais communautaires pour la paix et Sous-directeur de l’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC).
Avant son intervention, le président de l’OIRP, Dr Silas Téoulé Benoit a souligné que, « la JNP constitue pour nous, OIRP, une opportunité pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des Ivoiriens à semer les graines de la paix, autour d’eux et partout pour que, la consommation de la paix et la cohésion nationale, gages d’une cohésion nationale pour un développement durable, puissent être véritablement, la vision de chacun d’entre nous ». par conséquent, il a poursuivi pour dire que, « cette Journée nationale pour la paix doit nous emmener, tous, à semer les graines de la paix, dans ce beau pays de la Côte d’Ivoire pour que nous puissions vivre ensemble, dans la paix, la stabilité, la fraternité et dans l’amour ».
L’intervention de Dr Aliman Fabrice s’est articulée autour de plusieurs axes dont, l’approche définitionnelle, les piliers du développement durable dans un climat de paix, des caractéristiques de la culture de paix, des stratégies de gestion et de résolution de conflits, les conséquences des conflits en thème de pertes en vies humaines et les mécanismes endogènes de prévention et de gestion de conflits. Se référant à l’acte constitutif de l’Unesco qui déclare que, les conflits prenant essence dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées, les défenses de la paix. La distinction et l’accréditation d’une dizaine de nouveaux ambassadeurs de la paix a mis fin à la cérémonie.
C’est pour marquer la création du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix que depuis décembre 1989, il a été décidé que chaque 15 novembre soit consacré à la célébration de la paix en Côte d’Ivoire. Ce sont 118 représentants des pays membres de l’Unesco qui ont adopté le projet de création du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, début novembre 1989.
Mathias Kouamé