Egypte/Cop27: Tiemoko Meyliet et Aka Aouélé portent l’initiative d’Abidjan
Avec la dégradation de la forêt ivoirienne, certes les productions baissent, mais des efforts peuvent être faits pour limiter les dégâts, et permettre à la nation ivoirienne de vivre de son agriculture. Avec le financement, la transformation peut se faire aisément, et permettre à la Côte d’Ivoire de vivre de son agriculture.
Le Vice-président Tiémoko Meyliet Koné a indiqué que la Côte d’Ivoire a décidé de rehausser son ambition climatique à travers ses nouvelles contributions déterminées au niveau national, afin d’œuvrer pleinement à la préservation de notre planète. De ce fait, elle entend ainsi réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,4% d’ici 2030, ramener et porter le taux de couverture forestière de 10% actuellement, à 20% à l’horizon 2030.
Il a ajouté que notre pays accélère sa transition énergétique et ambitionne de porter à 45%, d’ici 2030, la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique grâce, notamment, au gaz naturel, à l’hydroélectricité, au solaire et à la biomasse.
Il a, par ailleurs, fait remarquer que la situation géopolitique actuelle du monde menace partout les acquis de la lutte contre le réchauffement climatique, tout en soulignant que l’urgence énergétique ne doit pas nous détourner des objectifs vitaux de l’Accord de Paris sur le climat. A cet égard, il a réitéré l’appel de la Côte d’Ivoire en faveur des engagements relatifs au financement de l’adaptation et au soutien à la transition énergétique, en particulier à l’Afrique.
Pour le président du CESEC, qui s’est rendu dans plusieurs stands et échanger avec les délégations des conseils économiques venus des autres pays, le message est d’œuvrer pour parler à cette COP d’une seule voix, et soutenir les pays africains pour mieux lutter contre le changement climatique. Eugène Aka Aouélé, par ailleurs premier vice-président de l’UCESA (Union des Conseils Economiques Sociaux et Institutions Similaires Africains) a persisté, dans ses échanges avec les délégations qui ont effectué le déplacement, qu’il est urgent, comme le soutient le Président ivoirien Alassane Ouattara, et du reste plusieurs autres présidents du monde entier, d’aller vite.
Il a toutefois soutenu que les pays pollueurs et bailleurs de fonds doivent agir en premier. Il a insisté sur le fait que les pays membres continuent d’œuvrer auprès des gouvernements et autres institutions afin de limiter les dégâts avec le changement climatique. En plus de son 1er vice-président Eugène Aka Aouélé, le président de l’UCESA, Hamed Reda Chami, viendra plaider les jours à venir pour la prise en compte des points de vue des conseils économiques et sociaux d’Afrique.
La délégation ivoirienne, faut-il le mentionner, participera à plusieurs autres panels pour porter la voix de la Côte d’Ivoire lors de cette Cop 27. Hilaire Gueby