Production aquacole du tilapia : Une mission d’experts du FISH4ACP chez le ministre Sidi Touré
Dans le cadre de la planification de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia, organisé par la FAO, relativement au projet FISH4ACP, le Directeur de Cabinet du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, Assoumany Gouromenan, représentant le ministre Sidi Tiemoko Touré a reçu en audience une délégation de FISH4ACP avec à leur tête Mme Djiré Foungnigué, NPO FISH4ACP/FAO et M. Pierre-Philippe Blanc, Expert Aquaculture Senior.
Cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, avait pour objectif de présenter les « membres de la mission internationale qui fait suite à l’organisation de la première réunion en présentielle de l’équipe spéciale de la chaîne de valeur du Tilapia à Abidjan ».
Les membres de cette mission, à en croire le représentant du ministre, effectueront « des visites terrains des stations d’élevage en compagnie des agents du Ministère, dans l’optique de s’enquérir de l’état d’avancement des projets d’aquaculture dans notre pays. En prime, la tenue d’un atelier avec les acteurs du domaine de pour l’atteinte de l’autosuffisance en protéines halieutiques en Côte d’Ivoire ».
Notons que le poisson tilapia figure parmi les poissons les plus élevés au monde. « Sa production mondiale selon la FAO devrait pratiquement doubler, passant de 4,3 à 7,3 millions de tonnes annuelle de 2010 à 2030. L’aquaculture quant à elle, assurera 62% de la production de poisson destiné à la consommation d’ici 2030 avec en tête, le tilapia, la carpe et le poisson-chat ».
Pour rappel, le programme FISH4ACP, lancé en Côte d’Ivoire le 21 janvier 2021, est une initiative de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) qui vise à garantir la durabilité des Chaînes de Valeur de la Pêche et de l’Aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique. Elle est mise en œuvre par la FAO et ses partenaires et financée par l’Union Européenne et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement.
Abdel-Habib Dagnogo