Routes / La Côtière : Un autre danger guette les usagers
La Côtière, après des années de dégradation, va bientôt, présenter, un bien meilleur visage. Pour cela, l’une des principales voies d’accès à la deuxième zone portuaire du pays, est en chantier, depuis plusieurs mois. Une bonne nouvelle qui ne doit pas empêcher de garder à l’esprit qu’un tronçon en construction ou en réhabilitation, en dépit des mesures de sécurité prises, reste une zone à risques avec le ballet incessant des engins lourds, la présence des différentes équipes d’ouvriers commises à la tâche. Risques encore plus élevés surtout quand, les travaux se déroulent sous trafic et que de nombreux usagers foulent aux pieds, les mesures les plus élémentaires de sécurité.
C’est malheureusement, ce qui se passe, actuellement sur la Côtière, précisément, entre Irobo et Grand-Lahou, en passant par, Tiviessou, Nandibo 2 et Nandibo 1, le pont sur le Bandama, à une dizaine de kilomètres de Grand-Lahou. C’est du moins, ce qui nous a été donné de constater sur la période du dimanche 16 au mardi 18 octobre où cours de laquelle, une mission nous a permis de séjourner dans la région. Sur la section de voie susmentionnée, longue d’au moins une trentaine de kilomètres, l’entreprise en charge des travaux, sur ladite section y a déversé ce que les techniciens du BTP appellent du « 0/31,5 » qui n’est autre que du gravier concassé. Une étape qui précède celle de l’imprégnation puis de la pose de bitume.
L’entreprise en charge des travaux a visiblement pris toutes les dispositions afin d’informer les automobilistes sur l’état actuel de la voie en chantier, à l’aide notamment de signalisations fluorescentes et de balises. Mais, le hic c’est qu’il nous a été donné de constater que, de nombreux usagers roulent, quasiment, à tombeau ouvert sur ce tronçon réduit par les travaux. Pis, un nuage incessant de poussière provenant du concassé appliqué au sol, s’est de façon permanente installé au-dessus de la zone avec le passage presqu’ininterrompu des engins de tout type dont des poids-lourds, véhicules légers et des deux et trois roues.
Plus grave encore, c’est que, pour beaucoup, les véhicules roulent dans ces conditions, sans les phares allumés, de sorte à les rendre visibles par ceux qui viennent en face ou qui suivent.
Même si, pour l’heure et heureusement d’ailleurs, aucun dégât humain et matériel imputé à cet état de fait n’a encore été porté à notre connaissance, il est à souhaiter que le projet, dans son évolution, soit au plus vite, au stade du bitumage effectif, comme c’était le cas, lors de notre passage, entre Cosrou-Carrefour Nigui Saff et Toupah (20km de Dabou) et au-delà.
Mathias Kouamé