CMU obligatoire / Guillaume Apkess (SG du Synacass-CI) : « C’est inviter le client à continu de payer sa carte… »
Porter sur l’amélioration de la qualité de vie et de soins, pour les populations, la 21ème édition des journées post-universitaires du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (SYNACASS-CI), se tient, depuis ce jeudi 29 septembre 2022, à Yamoussoukro. Les professionnels de la santé et autres acteurs clés du domaine médical, sont en conclave, dans la cité des crocodiles.
« Qualité des soins et services en médecine humaine et vétérinaire », c’est le thème sur lequel, plancheront les participants au cours de ces journées scientifiques.
« Nous ne pouvons pas revendiquer un certain nombre de choses, sans en retour, procurer à la population, la qualité de soins, la plus performante. Le médecin ivoirien, le pharmacien et le vétérinaire ivoirien, doivent offrir à leurs patients, des soins de qualité. C’est ce que nous recommande la nouvelle réforme hospitalière », a déclaré à l’ouverture des travaux, professeur Boni Serge, président de la SOGOCI.
Ces propos tenus, par le premier responsable de la société de gynécologie obstétrique de Côte d’Ivoire (Sogoci), visent à motiver, l’ensemble des praticiens exerçants sur le territoire national. Cette 21ème édition des enseignements post- universitaires (EPU), marque le niveau de performance du Synacass-ci. Deux après, une pose concernant les activités syndicales, dû à la crise à Coronavirus, les praticiens ivoiriens, retournent au labo, pour proposer des formules adaptées, afin d’assurer des soins adéquats et de qualités, pour leurs patients. Des médecins généralistes, pharmaciens et vétérinaires, sont à pied d’œuvre, dans la réalisation de cet objectif. Des panels et autres conférences, d’éminents professeurs, sont attendus, à l’Hôtel des parlementaires de la capitale politique. Cette tribune, a été l’occasion pour le secrétaire général de cette faîtière syndicale, de passer aux peigne fins, plusieurs questions liées à leur profession. Au cours du rendez –vous de Yamoussoukro, Guillaume Apkess, a salué les efforts consentis par l’Etat, pour l’amélioration du plateau technique, et la réhabilitation des établissements sanitaires au niveau du pays « Le gouvernement est entrain de travailler sur les plateaux techniques, nous le félicitons, mais il faut qu’il aille plus loin que ça. Parce que faire des réformes, pour des hôpitaux, c’est aussi prendre en compte, toutes les structures que nous avons en Côte d’Ivoire. Nous avons huit (8) hôpitaux qui bénéficient de réhabilitation et d’amélioration du plateau technique, mais il Ya des hôpitaux aussi, qui n’ont même pas le minimum, il faut y pensé », a mentionné, le porte-parole du Syndicat cité plus haut.
Selon l’orateur du jour, au-delà de la réforme des infrastructures, il serait bien aisé, pour le gouvernement d’être en adéquation, avec les ressources humaines : « Nous demandons au gouvernement d’être en adéquation. Parce que, quand on fait une réforme d’infrastructures, il faut accompagner par des ressources humaines. Aujourd’hui, nous constatons que, il Ya des difficultés de ressources humaines. Qui s’exprime tant en manque, je voudrais dire que, tous les postes ne sont pas comblés. Mais qui s’exprime aussi en méconnaissance de la spécialité. La spécialité est certe reconnue, mais il faut réorganiser même, la prise en charge de la spécialité. Il faut arriver à revaloriser la spécialité », a t-il plaidé . En donnant son avis, sur la décision prise en conseil des ministres, pour l’acquisition obligatoire, de la couverture maladie universelle (CMU), pour d’éventuelles opérations, le porte-voix des syndicalistes au niveau de la santé, c’est voulu clair et précis : « . La CMU c’est une loi, un processus gouvernemental. Rendre obligatoire la CMU, mais il faut aussi que, le client continu de payer sa carte, est la mettre à jour. Nous avons un gouvernement responsable, qui prend des mesures qui sont bien pour les ivoiriens. Nous demandons au gouvernement à continuer son processus. Et à rendre les soins les plus équitables et le plus gratuits possible. Le personnel est disposé à travailler et aussi, attend ce qu’il lui revient. Parce que, la mise en œuvre de la CMU appelle aussi à certains aspects financiers, que le personnel attend »
JOSEPH KOUAKOU