Café : L’OIAC donne quelques chiffres de la filière sur le continent
A l’initiative de l’Organisation Inter Africaine du Café (OIAC), Abidjan a abrité la deuxième édition de la Journée Internationale du Café, mardi 27 septembre. A cette occasion, le Secrétaire Général de l’OIAC, Solomon Rutega a justifié l’organisation d’un tel évènement. Il a indiqué que, c’est en reconnaissance du service dévoué et du travail acharné de tous les acteurs de la chaîne de valeur du café qui comprend les agriculteurs, transformateurs, exportateurs, importateurs, torréfacteurs, propriétaires et amateurs de café. Au cours de son intervention, Jean-Louis Ekra, membre du Conseil d’Administration du Groupe britannique Globale a donné des chiffres pour traduire la place prépondérante de la filière sur le continent. Ainsi, le secteur, selon lui, 33 millions de familles de producteurs vivent autour d’activités liées au café. En outre, ce sont environ 12 millions de sacs de café vert que l’Afrique exporte ; ce qui représente, les 2/3 de sa production. Par aillent toujours selon Jean-Louis Ekra, le continent importe l’équivalent de 6 millions de sacs en produits finis (cafés torréfiés et solubles ou instantanés) ou 1/3 de sa production pour sa consommation. Le secrétaire Général de l’OIAC, Solomon Rutega, est revenu pour dire que, l’Afrique doit davantage transformer la chaîne de valeur de son café pour pouvoir en tirer plus de dividendes. « Et ce dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) en promouvant la consommation intérieure de café afin d’améliorer les revenus et les moyens de subsistance des producteurs de café africains, en particulier la future génération de jeunes et de femmes », a-t-il ajouté. L’OIAC a été créée le 7 décembre 1960 à Antananarivo, à Madagascar avec pour mission d’étudier et de relever en commun, l’ensemble des défis du café africain dont, sa production, son conditionnement, sa transformation, sa commercialisation et sa consommation. L’objectif visé ainsi est d’assurer une harmonie entre le rythme d’écoulement de la production et le niveau optimum des prix de vente.
Mathias Kouamé