Coupures de l’électricité dans plusieurs villes du Mali : Amadou Coulibaly, PP du Gouvernement : « Il ne faut lier ces coupures à la situation de nos soldats »
Ces derniers jours, plusieurs villes du Mali ont été confrontées à des coupures de l’électricité, plongeant les populations desdites villes dans le noir. A la question de savoir s’il s’agit d’une simple panne sur Ferké-Sikasso ou si cela était lié à la situation des soldats en détention par la junte malienne, ou encore si l’Etat ivoirien envisage de ne plus assurer l’approvisionnement du Mali en électricité si les 46 soldats n’étaient pas libérés, Amadou Coulibaly s’est voulu très clair.
Le porte-parole du Gouvernement a fait savoir que « ça arrive qu’il y ait des pannes sur le réseau comme dans tout pays ». Et qu’il « ne faut donc pas lier cela à la situation de nos soldats ». « En tout état de cause, la Côte d’Ivoire est un Etat responsable. Nous avons choisi la voie du dialogue, de la diplomatie, de la négociation. Connaissant la volonté très forte du Président de la République à aller à la paix aussi au niveau de notre pays qu’à l’échelle de la sous-région, et du monde, il n’y a aucune raison que notre pays s’inscrive dans une position belliciste vis-à-vis de nos voisins avec qui nous avons toujours eu d’excellentes relations. Je ne souhaiterais pas que ces incidents qui ont pu arriver, même si le contexte peut s’y prêter, puissent être liés à la situation de nos soldats », a clarifié le ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
Pour lui, cela « semble hâtif et malheureux de vouloir de lier ces coupures qui peuvent être des pannes à la situation de nos soldats. En Côte d’Ivoire, le temps moyen de coupure a été amélioré. On est aujourd’hui à environ 17 heures par an. Là où nous étions en 2015 entre 30 et 35 heures par an. Ce sont des performances qui sont à saluer. A l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, on se retrouve avec des temps de coupures qui tournent autour de 80 heures par mois ».
Abdel-Habib Dagnogo