Héliciculture : La filière de l’espèce, “géant africain” a de plus en plus, pignon sur rue en Côte d’Ivoire
L’héliciculture est l’élevage des escargots comestibles. Pour ce qui est du géant africain, l’une des espèces du gastéropode à coquille, on note un regain en Côte d’Ivoire. On dénombrerait de nombreuses fermes dédiées dont les dernières à être mises en activité, tournent autour de 1 200. Aussi, au total, 6000 héliciculteurs ont été formés. Ce sont des chiffres fournis par un confrère qui a interrogé des acteurs du secteur. L’un d’eux soutient que la demande annuelle est estimée à 250 tonnes. Un appétit qui serait crossant au point de susciter de plus en plus, d’autres vocations. La formation figure désormais en bonne place dans le calendrier d’activités des héliciculteurs. En outre, à l’origine de nombreux produits cosmétiques (gels de douche, savon), la bave d’escargot. Malgré tout, le mollusque reste confronté à plusieurs défis voire, menaces dont le recul de la forêt, zone de prédilection de son évolution à l’état sauvage. Même l’élevage requiert de strictes exigences. Il se doit également d’être pratiqué dans des forêts tropicales humides où la température doit être constante avec une humidité relativement élevée. Pour des raisons culturelles ou religieuses, la chair du mollusque n’entre pas dans les habitudes alimentaires de certains. Pour tous ceux qui ont choisi de s’investir dans le business d’élevage d’escargots, ils devront se rendre à l’évidence que, les limaçons ont une croissance relativement lente. C’est une activité de longue haleine. Par ailleurs, la chair d’un escargot vivant ne fait que 40% de son poids total.
Mathias Kouamé