Victoire du Rhdp aux législatives partielles à Bodokro/Assahoré Konan Jacques : « Les parents ont compris que le Pdci-Rda ne peut rien leur apporter »
Après la victoire du candidat Rhdp, Jules Attingbré, aux législatives partielles à Bodokro, le député de la circonscription électorale de Diabo-Languibonou a expliqué la stratégie qui a payé. Assahoré Konan Jacques, dans un entretien accordé au quotidien ‘‘Le Mandat’’, fait savoir que les populations du canton Goly, maintenant réveillées, ont voté pour le développement de leurs localités, qui passe par le président Ouattara.
Honorable, votre candidat, Jules Attingbré, vient de remporter haut les mains les législatives partielles face à un adversaire de taille dans cette zone, Mangoua Jacques. Comment avez-vous réussi cet exploit?
Les parents ont tellement été intoxiqués par le Pdci-Rda, qu’ils s’étaient braqués à un moment. Mais aujourd’hui, ils ont commencé à comprendre que le président Ouattara, c’est quelqu’un du développement, qui veut le développement de toutes nos régions. Et c’est ce message-là qu’on leur a passé. D’autant plus qu’en face, ils regardent que tous ceux qui viennent les intoxiquer tous les jours n’arrivent pas à leur apporter le bien-être dont ils ont besoin. C’est vrai que quand ils ont besoin d’une école, c’est vers l’État qu’ils doivent se tourner, mais ils ont compris que les cadres du Pdci ne peuvent rien leur apporter, et que c’est seulement le Rhdp qui peut faire leur bien. Donc c’est ce message que nous leur avons passé. Le Président Ouattara, c’est quelqu’un d’ouvert, qui veut mettre tous les Ivoiriens ensemble, mais malheureusement, les parents ont été intoxiqués pendant longtemps par les cadres du Pdci-Rda, qui, au finish, ne peuvent rien leur apporter. D’où le réveil progressif de nos parents.
Votre personne a été incontournable dans le Gôly ; peut-on savoir les actions que vous avez concrètement posées en faveur de cette victoire importante du Rhdp dans le V Baoulé ?
D’abord, j’ai écourté mes vacances, et je suis rentré le samedi pour être sur le terrain, et dès dimanche, j’ai rencontré tous les 80 chefs, tous, sans exception. Ils sont venus, et ont leur a passé le message que j’ai expliqué en amont. Ensuite, on a rencontré tous les présidents de jeunes, on a rencontré toutes les présidentes d’associations de femmes. On a également rencontré tous les leaders religieux. On a rencontré tout ce monde, et on leur a passé le message que la réponse appropriée et prompte à leurs besoins se trouvent seulement avec le Président Ouattara. En sus, on a fait le tour de tous les gros villages du Goly, qui sont au nombre de 15 villages, en deux jours.
Tout porte à croire que la grande artillerie pour la reconquête du V Baoulé est véritablement en marche, après cette victoire du Rhdp, dans les cantons Goly et Gblo ?
Je crois que le même discours que nous avons tenu devant nos parents à Diabo-Languibonou, c’est le même que nous avons également tenu dans le Goly. Et les retombées du vote des populations Gblo, ils le voient tous. La plupart des parents citent Diabo en exemple. Quand ils vont à Diabo ou passent par là pour aller chez eux à Bodokro, ils voient ce qui se fait à Diabo. Donc, ils se disent pourquoi on ne suivrait pas l’exemple. Et s’il y a un changement positif dans le Goly, en termes de développement, c’est sûr que d’autres contrées vont adhérer au Rhdp, pour suivre les exemples que nous avons cités.
Si l’on vous pose la question de savoir quelles sont vos ambitions futures pour la circonscription Diabo-Languibonou, quelle serait votre réponse ?
Vous savez que nous, on est dans un parti organisé, et les échéances locales qui arrivent, le parti va désigner les meilleurs chevaux pour aller à la compétition. Donc, nous attendons ces désignations. Mais on ne va pas cracher sur l’occasion de poser davantage d’actions de développement au profit de nos parents de Gbêkê. Si l’occasion se présentait, on ne pas hésiter un seul instant. Ce sera le meilleur moyen pour appuyer l’État dans les projets de développement qu’il met à la disposition de nos parents.
Réalisé par Alpha Kéita, dans le Gbêkê