10 e édition du FITHA :Treichville accueille l’événement
« La paix et le développement durable », c’est le thème qui a été retenu pour la 10 ème édition du Festival international du théâtre d’Abidjan (Fitha) organisé par Delphine Youboué . Cette édition qui s’annonce grandiose aura lieu du 18 au 25 novembre 2022, à Treichville. L’information a été rendue publique le vendredi 2 septembre 2022, à la Riviera-Palmeraie par Delphine Yoboué, commissaire général de cette plateforme qui réuni plusieurs troupes théâtrales sur une même scène. A l’en croire, une douzaine de pays dont la France, la Centrafrique, le Cameroun, le Benin, le Burkina-Faso viendra avec une troupe théâtrale pour apporter un cacher spécial à cette fête du 6ème art. « S’il plait à Dieu, le Maroc sera le pays invité d’honneur et la commune de Béoumi sera à l’honneur. On a eu une année préparatoire en 2021 pour préparer la 10 ème édition qui s’annonce grandiose. En termes de déclinaison, il faut dire que habituellement, c’est 7 jours, mais pour cette édition, le Festival va s’étendre sur 1O jours. Pour marquer la 1Oème édition, nous allons marquer 10 jours pour dire que ça nous fait 10 ans de parcours. Il y aura des ateliers de formation, des prix (récompenses) car pendant 10 ans, il y a des personnes qui nous ont aidés. Ça sera une fête de la culture, du théâtre et de tout ce qui attrait aux arts. Des experts viendront d’autres pays pour donner des formations et des structures qui vont entretenir les acteurs du théâtre sur : Comment trouver des financements pour le rayonnement de la culture ? On aura le théâtre la Ville de Paris et l’Institut Français qui vont faire des communications », fait-elle savoir. Aussi, dira-elle que le ministère de la Culture et de la Francophonie a inscrit le Fitha dans les annales des festivals à subventionner. Concernant le volet d’innovation, la conférencière a été on ne peut plus clair : « Cette année est axée sur des expositions avec des artisans, des spectacles. Je travaille avec le ministère de la Culture et de la Francophonie pour que cette édition soit d’une grande envergure. On se bat corps et âme pour ne pas que le théâtre meurt. C’est un secteur trop difficile, il faut qu’on se dise la vérité. Il y a un moment où les gens me demandaient pourquoi, je m’obstinais à poursuivre l’aventure. Mais, c’est ma passion pour le théâtre qui m’encourage à poursuivre. Il y a des jeunes qui sont à l’Insaac qui se battent au côté de la Fédération du théâtre chapeautée par Adama Adepoju dit Taxi compteur. Tout cela pour que le théâtre renaisse de ses cendres. C’est la mère de tous les arts donc, nous ne pouvons pas laisser le théâtre mourir », a-t-elle expliqué. Il faut noter que Delphine Yoboué lance un appel à tous les férus du théâtre afin de lui apporter un soutien et surtout en s’appropriant cette édition pour une parfaite réussite.
Vincent Boty