Adressage des rues et lieux publics : 80 mille plaques à confectionner et à apposer jusqu’en avril 2024
Dans le cadre de la modernisation des services urbains, le Premier ministre Patrick Achi a procédé, le 16 décembre 2021, au lancement du Projet d’adressage du district d’Abidjan (PADA). Depuis lors, plusieurs autres activités de terrain liées audit projet ont été menées, notamment l’identification de toutes les unités d’occupation (maisons, équipements, services, commerces, toutes les structures). Les parties impliquées dont le Projet d’intégration Port-Ville du Grand Abidjan (PACOGA), le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), le Bureau national d’études techniques et de développement (BNEDT), ont tenu, le mardi 9 août, une réunion à la mairie de Koumassi, pour faire le point au niveau de cette commune. A cette occasion, le directeur des questions d’adressage au MCLU, Alphonse N’Guessan, a révélé que l’opérateur copté pour la fabrication des plaques sera connu « d’ici la fin du mois de septembre-octobre ».
Il a ajouté que « c’est à partir de cette date que les commandes des plaques à fabriquer seront passées ». Pour le district d’Abidjan, le directeur de l’adressage a fait savoir que ce sont 80 mille plaques à fabriquer, et l’ensemble de ces plaques doivent être posées « au fur et à mesure, à partir de janvier 2023 jusqu’en avril 2024 ». Il a révélé que le MCLU a été instruit pour lancer trois autres projets similaires à l’intérieur du pays, précisément à Daloa, Korhogo et Yamoussoukro, après Abidjan qui bénéficie de la phase pilote. Tous ces projets, tout comme ceux également prévus à Bouaké et San Pedro, sont financés par la Banque mondiale à travers le PACOGA, pour 15 millions de dollars, soit 10 milliards FCFA. Ce projet s’étendra jusqu’à fin 2024. Le premier adjoint au maire de la commune hôte, Bailley Narcisse Toussaint, a salué l’opération, et s’est dit heureux pour le fait que ça démarre à Koumassi, « devenu la vitrine au niveau des collectivités décentralisées en Côte d’Ivoire ».
Mathias Kouamé