Inhumation de Charles Konan Banny
Bédié, Bictogo, Adjoumani…apportent leur réconfort
Yamoussoukro ne verra plus son fils prodige, Charles Konan Banny. La journée du lundi 1er août 2022 restera à jamais gravée dans la mémoire collective des ivoiriens et particulièrement les populations de Yamoussoukro. L’un des vaillants serviteurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, Charles Konan Banny, ex-Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, a été inhumé dans son village natal à Morofé, commune de Yamoussoukro. Avant l’ultime séparation, une messe de requiem a été dite à la Paroisse St Jean de Morofé en son honneur. Cette célébration eucharistique s’est faite en présence du président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, conduisant une forte délégation de cadres de la famille politique du défunt ; des présidents des deux Chambres du parlement ivoirien ; du représentant du président de la République en la personne du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani. Des militants du RHDP, du PPACI et plusieurs associations œuvrant pour la société civile étaient également aux côtés de la famille éplorée, pour signifier leur marque de compassion. La famille biologique de l’ex-gouverneur de la BCEAO et tous les amis et connaissances étaient en union de prière afin d’intercéder auprès de Dieu le Père Tout Puissant, pour lui accorder une place dans son Royaume céleste. Pleurs, tristesse et consternation étaient au rendez-vous, ce lundi 1er août 2022, tout le long de ladite messe. Témoignages, oraison funèbre, décoration à titre posthume ont mis en exergue la grandeur de l’homme et l’œuvre inlassable laissée par le vice-président du PDCI-RDA. ‘‘CKB’’, comme l’appelaient affectueusement ses intimes, laisse un grand vide pour les siens et pour toute la population de Yamoussoukro. Il faut le rappeler, l’ancien Premier ministre ivoirien est mort, le vendredi 10 septembre 2021, à l’âge de 78 ans, des suites de complications pulmonaires et respiratoires, en France. Le peuple Akouè reste inconsolable.
Joseph Kouakou