Secteur de la Santé : Accusant la tutelle d’engagements « non tenus », les agents contractuels annoncent une grève de 5 jours « sans service minimum »
Trois mois après avoir lancé puis suspendu, dans la foulée, une grève, les agents contractuels du secteur de la Santé expriment toujours leur désarroi. Les difficultés pour lesquelles, ils avaient voulu débrayé, restent toujours pendantes. C’est ce qu’ont révélé ce samedi 23 juillet au Chu de Cocody, l’Union syndicale de fonctionnaires et contractuels de la Santé de Côte d’Ivoire ((USYFCS-CI) et le Syndicat des ex-agents déclarés et contractuels de la Santé (SYNADES).
Leur secrétaire général, Hubert Kpansaï s’exprimait au cours d’une AG extraordinaire. Ainsi, après la suspension de leur mouvement d’humeur, les agents contractuels sont allés en AG, le 25 mai dernier. Selon Hubert Kpansaï, suite à cette rencontre, le Ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle leur a demandé « d’annuler toutes les actions de grève » afin de pouvoir trouver solutions à leurs différentes revendications. Lesdites revendications portent sur, l’intégration progressive des agents contractuels à la Fonction publique ; la revalorisation catégorielle et la prime de transport ; et surtout, le paiement intégral des arriérés des salaires allant aujourd’hui, de 3 à 12 mois et le paiement des arriérés de la prime Covid-19 qui remontent entre 2020 et 2022.
Des promesses qui ont contribué à rétablir un climat de confiance entre la tutelle et les syndiqués. Pas pour longtemps. Puisque, aux dires du SG du SYNADES, « jusqu’aujourd’hui, le Ministère n’a rempli aucun des engagements » et donc, c‘est avec « amertume » que le conférencier faire constater que, « aucune ligne ne bougeoir le changement de la situation des camarades ». Une situation, parmi tant d’autres qui emmène l’USYFCS-CI et le SYNADES à durcir le ton et à prendre de nouvelles mesures. L’une d’entre elles est la grève de 5 jours annoncée pour le mardi 2 août prochain, renouvelable et « sans service minimum ». Malgré tout, la porte du dialogue reste ouverte. Puisque, les agents contractuels en appellent au Président de la République pour son implication personnelle dans le dossier.
Mathias Kouamé