Trêve sociale : La CISL-Dignité félicite le gouvernement pour le respect de ses engagements
En vue de redynamiser sa politique de communication, la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL-Dignité) a mis en place un cadre d’échanges dénommé ‘’la tribune de la CISL-Dignité’’, officiellement lancé dans le cadre d’une conférence de presse qui a constitué le premier numéro de cette tribune, le vendredi 8 juillet dernier à Cocody.
À l’occasion, le Secrétaire général de la CISL-Dignité, David Bli Blé, s’est largement étendu sur le dialogue social engagé entre le Gouvernement et les centrales syndicales, depuis août 2017. Et ce, pour une période de 5 ans. Ainsi, Divad Bli Blé a fait remarquer, à l’analyse de la situation, le bilan satisfaisant fait des deux accords précédents. Non sans féliciter, à cet effet, le gouvernement pour le respect de ses engagements tout en l’encourageant à demeurer sur cette lancée. Cependant, la CISL-Dignité a déploré le non-respect de la liberté syndicale : « La suspension abusive des salaires et les retenues disproportionnelles ; le blocage des comptes d’épargne des fonctionnaires en grève ; les mutations et affectations abusives etc. », a énuméré le conférencier à titre de preuve.
De plus, David Bli Blé a dénoncé la mauvaise lecture de la trêve sociale de la part du gouvernement. « Si pour les organisations syndicales, la trêve sociale représente une opportunité de privilégier le dialogue permanent en ce qui concerne les nouvelles revendications, pour la plupart des membres du gouvernement et surtout pour les animateurs de la haute administration publique, la trêve sociale équivaut à la reddition des organisations syndicales qui mettraient ainsi en berne toutes leurs revendications », a-t-il regretté.
A cet effet, la CIDL-Dignité a décidé de prendre part aux côtés des autres organisations syndicales, aux négociations initiées par le Gouvernement. Car, a justifié le conférencier, celles-ci mèneront à l’obtention de certains acquis sociaux au profit de ses mandants. Toutefois, David Bli Blé a formulé des plaidoyers à l’endroit de l’État. Ce sont entre autres, « La répartition des violations des libertés syndicales ; la formation des leaders syndicaux des organisations syndicales de base ; la formation des autorités publiques sur les problématiques liées aux principes de la liberté syndicales, de la négociation collective et du dialogue social ; des mesures en vue de contenir la cherté de la vie ; l’annulation du poste à péage de Grand-Bassam », a sollicité David Bli Blé.
Zéphirin Gohia