Santé publique vétérinaire : La Côte d’Ivoire et ses pairs africains explorent de solutions durables
Des experts africains parmi lesquels ceux Du Ministère ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, se sont retrouvés, du 4 au 6 juillet 2022, au Kenya à Naivasha, pour faire l’état des lieux de la Santé Publique Vétérinaire en Afrique. Puis, établir une feuille de route en vue de la réalisation d’activités pilotes de renforcement dans les Etats sélectionnés.
C’était dans le cadre d’un atelier consultatif qui a été organisé par le Bureau des Ressources Animales et Halieutiques de l’Union Africaine (UA-BIRA). Lequel atelier a enregistré la participation des responsables de la santé publique de 13 Etats membres de l’UA dont la Côte d’Ivoire représentée par le Directeur des Services Vétérinaires, Dr Kallo Vessaly et les représentants des communautés régionales du continent.
Au cours cette rencontre, toute la lumière a été faite sur les « disparités » constatées « dans la mise en œuvre de la santé publique vétérinaire dans les pays en Afrique ». Et cela, à travers « le partage des résultats d’une étude diligentée par l’UA auprès des Etats membres et le partage d’expériences des différents pays participants », a expliqué le représentant du Ministère ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques.
A en croire Dr Kallo, ce fut également l’occasion pour les experts africains de « relever le besoin de renforcement de la santé publique à divers niveaux dans les Etats et au niveau régional ». Il s’agit, a-t-il indiqué, « de renforcer le cadre législatif ; les capacités techniques et logistiques des parties prenantes ; d’harmoniser les mesures sanitaires ; de proposer un curricula en matière de santé publique vétérinaires ; et de renforcer la visibilité de la santé Publique vétérinaire ».
A cet effet, des recommandations ont été faites, notamment en termes d’investissements en matière de santé publique vétérinaires qui devront être adaptés aux besoins des différents pays ».
Notons que le renforcement de la Santé Publique Vétérinaire et l’harmonisation des mesures sanitaires dans le Continent Africain constituent « une des conditions nécessaires à la mise en œuvre du projet de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ».
Abdel-Habib Dagnogo