Inauguration de l’usine ‘‘DORADO’’/Adjoumani : « Nous sommes fiers que l’Agriculture demeure la base de notre économie
Si la Côte d’Ivoire se porte bien économiquement parlant, c’est en particulier grâce à son secteur agricole qui allie aujourd’hui, production et transformation locale des produits. Et le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement Rural s’en est félicité tout en traduisant sa fierté « de constater que l’Agriculture tient bien sa place et demeure fondamentalement la base de notre économie ».
« L’occasion qui nous réunit ici est belle pour exprimer très haut notre fierté et notre satisfaction, quant à l’aboutissement de cet important projet de transformation de noix de cajou. Oui, nous sommes fiers, en tant que Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, de constater que l’Agriculture tient bien sa place et demeure fondamentalement la base de notre économie », s’est réjoui le ministre d’Etat Adjoumani Kouassi Kobenan, lors de la cérémonie d’inauguration de l’unité de transformation de noix de cajou ‘‘DORADO IVORY’’, située dans la commune de Toumodi (centre ivoirien, dans la région du Bélier).
Le premier responsable de l’Agriculture ivoirienne a rappelé « cette œuvre de grande envergure s’inscrit clairement dans la vision » portée par le Chef du Gouvernement, Patrick Achi, sous les « hautes orientations du Président de la République, Alassane OUATTARA, qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays encore plus prospère d’ici 2030. En d’autres termes, un pays qui transforme tout ou partie de ses matières premières dont l’anacarde, en vue de créer plus de revenus pour les producteurs, plus d’emplois pour la jeunesse et les femmes et plus de richesses pour les populations ». C’est donc pour ce faire que le Gouvernement travaille à « créer un écosystème pertinent et performant, en termes d’infrastructures et de réformes, pour fluidifier et favoriser l’installation des industriels du secteur dans différentes régions, comme en témoigne l’implantation de DORADO IVORY ici, à Toumodi ».
A l’en croire, la transformation des « matières premières est un enjeu stratégique qui n’est plus à démontrer ». Car, a-t-il souligné, « la présence d’industriels de référence influencera positivement et de façon durable les prix aux producteurs. C’est donc une réponse endogène à privilégier face aux fluctuations des prix de la noix brute de cajou sur le marché international ». « La Côte d’Ivoire en tant qu’acteur majeur du secteur (1er producteur mondial de noix brutes et 3ième en termes de volume de noix transformées), devra désormais influencer le marché mondial par sa politique nationale orientée vers les intérêts des acteurs sur le plan national, tout en préservant l’intérêt de nos clients traditionnels », a-t-il indiqué.
Le ministre d’Etat Adjoumani s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire fait par les promoteurs de DORADO pour abriter cet important investissement. Car, a-t-il justifié, l’impact d’un tel outil, au-delà de la création de valeur ajoutée et d’emplois, est une chance pour le développement économique de toute la région. Puis il a exhorté le premier responsable de cette unité de transformation, « à mettre l’accent sur une relation privilégiée avec les populations de la zone et notamment les producteurs qui constituent le maillon le plus important de la chaine des valeurs. Car, sans producteurs, il ne peut y avoir de transformation durable ».
Pour finir, Adjoumani Kobenan a salué le travail herculéen abattu par le Conseil Coton Anacarde (CCA) avec à sa tête le Dr Adama Coulibaly, DG de l’organe de gestion desdites filières qui font la fierté du secteur agricole ivoirien.
« M. le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, je vous réitère tous mes encouragements et je vous invite à continuer, avec votre dynamique équipe, d’œuvrer pour une filière anacarde moderne, responsable et durable, consciente des défis, des enjeux et des attentes du Gouvernement pour le secteur. L’objectif d’atteindre 50% de taux de transformation locale de la noix de cajou d’ici à 2025 n’est pas une utopie, au regard de la progression enregistrée au cours de ces trois dernières années », a-t-il salué.
Abdel-Habib Dagnogo