Corruption / Stratégie nationale de lutte : Les acteurs impliqués à Bassam pour la validation technique du document provisoire
La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) et les autres acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption et infractions assimilées (organisations de la Société civile, points focaux de la HABG, chambres consulaires et organisations patronales du secteur privé, représentants d’institutions multilatérales et bilatérales de développement) sont, depuis le lundi 4 juillet 2022, réunis à Grand-Bassam pour un atelier de quatre jours.
Il s’agira, selon le représentant du président de la HABG, N’Golo Coulibaly, pour les participants de réexaminer et de valider la synthèse diagnostique, les outils d’opérationnalisation de la stratégie nationale (le tableau de bord prospectif, le cadre de mesure de la performance, le plan opérationnel), le plan de communication, la stratégie de mobilisation des ressources et le cadre opérationnel de mise en œuvre de ladite stratégie.
En tout cas, pour Me Assi Emmanuel, la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et infractions assimilées (SNLC) « se veut inclusive et participative pour assurer l’efficacité des initiatives anti-corruption ». Mais, il reconnaît aussi que sa mise en œuvre « efficace » repose sur « le principe d’appropriation » par les acteurs stratégiques. Un succès qui est toujours, selon lui, également « assujetti » à « l’engagement des dirigeants politiques » par l’implication effective des structures publiques impliquées dans la prévention et la lutte contre la corruption. Tout comme les acteurs non étatiques (société civile et secteur privé).
Sur le sujet, l’envoyé de N’Golo Coulibaly fait bien de faire référence au Président de la République, SEM. Alassane Ouattara. En effet, dans son adresse à la Nation, à l’occasion du nouvel an 2022, le numéro un ivoirien avait indiqué que « la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption constituent la 3ème priorité de l’action du Gouvernement ». Une volonté politique affirmée donc.
Ce qui permet à l’émissaire de soutenir qu’avec la validation du document provisoire de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et infractions assimilées, au terme de l’atelier, il sera mis à la disposition du Gouvernement l’un des instruments d’opérationnalisation du chef de l’Etat à lutter efficacement contre le fléau, pour au moins les 5 prochaines années.
Au programme de cet atelier, notamment, la présentation du document de la SNLC, des travaux en plénière et en commission. Avant l’atelier du jour à Grand-Bassam, il y a eu plusieurs actions décisives. Il s’agit de la collecte des données (1er trimestre 2021) ; la validation de l’étude diagnostique (du 09 au 10 mai) ; la planification opérationnelle (du 03 au 05 mars).
Mathias Kouamé