Entretien/Germain Kouakou Yao (Dg des infrastructures routières) : « Bientôt une usine de transformation de palmier à Huile à Toumodi »
Le directeur général des infrastructures routières, Germain Kouakou, fils d’Assacra, dans le département de Toumodi, entend lutter contre la pauvreté en sortant la jeunesse de l’oisiveté. Le samedi 18 juin 2022 à Bendressou, un village situé à 4 kilomètres de Toumodi, il s’est confié au quotidien ‘‘Le Mandat’’.
M. le DG, vous venez d’offrir des plants de palmiers à huile aux jeunes de différents villages de Toumodi. Quelle est la motivation de cet acte que vous posez ?
C’est une opération que nous avons démarré l’année passée. Et notre vision pour nos parents, nos petits frères et surtout pour nos enfants, c’est l’autonomisation de la jeunesse en priorité. Le but de ce geste, c’est d’œuvrer pour développer la culture du palmier à huile, dans notre département. C’est une culture de rente et qui permet de créer la richesse, pour le département, la région et pour les différentes familles. Notre objectif, c’est de contribuer au bonheur de nos populations. Nous sommes à la deuxième édition cette année. L’année passée, c’était le département de Djekanou et une partie de la sous-préfecture d’Angonda, qui ont bénéficié de ces dons de plants. Cette année aussi c’est la première opération que nous entamons pour le canton MAMLA, dans la sous-préfecture de Toumodi.
Vous vous êtes adressé à la jeunesse, en langue, au cours de la cérémonie. Est qu’on pourrait avoir la quintessence de ce message ?
Le message est d’encourager la jeunesse à s’engager résolument dans la culture du palmier à huile. Le palmier n’aime pas les herbes, la broussaille. Donc, il faut l’entretenir. Concernant les périodes de sécheresse, nous avons conseillé aux jeunes, d’apporter de l’eau dans des bouteilles. Et faire du goutte à goutte, de sorte que, le palmier ne soit pas atteint. En saison des pluies, il va s’enraciner et se développer pour au moins vingt-cinq (25) ans. Donc il faut encourager les jeunes à prendre cette voie là et préserver cet acquis. C’est don pour leur bonheur et ils doivent prendre soin de cela.
Une chose est de produire, mais l’autre défi aussi c’est la commercialisation. Quelle disposition dans ce sens-là ?
Le palmier à huile ; C’est une plante qui est utilisée pour toute la chaîne. On produit de l’huile pour fabriquer les produits oléagineux : du savoir, l’huile de palme et d’autres produits dérivés. Notre objectif, c’est d’encourager les opérateurs économiques à implanter dans notre région, une usine de production d’huile de palme. Nous pensons que d’ici 2 ans, cette usine sera opérationnelle. Et qui va traiter les produits qui sortiront de nos champs. Nous sommes en contact avec des partenaires qui s’installeront au moment opportun.
Entretien réalisé par Joseph Kouakou