Africa CEO Forum : Le Président Ouattara appelle à « construire un intérêt mutuel entre le secteur public »
Le Président de la République de Côte d’Ivoire a procédé, le lundi 13 juin 2022, à l’ouverture de la 8e édition de ‘‘Africa CEO Forum’’. Qui se tient dans la capitale économique du pays, Abidjan.
Alassane Ouattara qui s’adressait à un parterre de ses homologues et d’hommes d’affaires, a partagé sa vision de construire un intérêt mutuel entre le secteur public et le privé. De sorte à créer de nombreux emplois au profit des jeunes et partant, d’amorcer le développement économique du continent africain.
« Notre vision est de construire un intérêt mutuel entre le secteur public et le privé pour créer des emplois pour la jeunesse et pour la croissance des économies », a déclaré Alassane Ouattara.
A en croire le Chef de l’Etat ivoirien, le secteur privé reste éminemment le moteur du développement de l’Afrique à travers, notamment, la production et la transformation locale des produits de première nécessité.
Rappelant qu’un Plan national de développement, (PND 2021-2025), d’un coût d’environ 100 milliards de Dollars été amorcé en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a indiqué que les 3/4 de cet investissement repose sur le secteur privé. C’est pourquoi il a exhorté à nouveau, les acteurs dudit secteur à prendre toute la place qui est là leur dans le développement des économies en Afrique.
Le Président Ouattara est revenu sur l’initiative « Abidjan Legacy Program », déclinée lors de la Cop 15 qui s’est tenue à Abidjan, au mois de mai dernier. D’un investissement de 1,5 milliard de Dollars pour une durée de 5 ans afin, cette initiative devra permettre de restaurer les terres dégradées dans le pays.
Le Président de la République a dénoncé la vulnérabilité de la mondialisation provoquée par la Covid-19 ainsi que la guerre en Ukraine. Pour lui, ces situations ont « perturbé les économies, occasionné des inflations et réduit le pouvoir d’achat des populations ».
A en croire Alassane Ouattara, ‘‘Africa CEO Forum’’ a pour objet de développer de nouveaux sillons et accélérer la transformation économique des pays africains. C’est donc un espace privilégié qui s’offre aux décideurs des secteurs public et privé en vue de faire des propositions concrètes et nouer des partenariats afin de favoriser la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), un marché de 2,5 milliards de personnes d’ici 2050.
Abdel-Habib Dagnogo avec CICG