COP15/Politique de lutte contre la désertification: Le Maroc se propose de partager son expertise avec la Côte d’Ivoire
Durement éprouvé par une succession de sécheresses, le Maroc a fait de la lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse et de la protection de la nature et de l’environnement d’une manière générale, une des grandes priorités du
développement socio-économique.
En marge de sa participation à la 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (UNCCD), l’Ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, SEM Abdelmalek Kettani a animé une conférence de presse en vue de lever un coin de voile sur le ”Plan du Maroc” initié par ce pays d’Afrique du Nord en vue de régler les problématiques liées à l’environnement. C’était ce lundi 16 mai à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, siège de évènement international. Avec à ses côtés M. Khalid Cherki, Chef de Division des Études, de la Programmation et de la Coopération, organe placé sous la tutelle du ministère des Eaux et Forêts du Maroc, le diplomate marocain a dit sa satisfaction des avancées de son pays en matière de politiques de lutte contre la désertification. Et ce, tout en exprimant le voeu de son pays de mettre cette expérience et expertise à la disposition de son partenaire ivoirien.
« Notre expertise est certaine, elle est avérée et nous sommes disposés à la partager avec la Côte d’Ivoire », a indiqué le diplômante marocain. Et de poursuivre en passant en revue ces acquis bénéficient le Maroc. « Nous sommes très satisfaits de la gestion de l’eau, des bassins hydroliques qui sont chapeautés par des agences avec des ingénieurs, des gens de très haut niveau. La politique de barrage initiée à l’époque par sa Majesté Hassane II qui, aujourd’hui, est acquis pour le Maroc. Nous avons aujourd’hui plus de 100 barrages. Nous avons aussi l’introduction de technologies nouvelles qui ont permis l’exploitation rationnelle de ressources hybrides au Maroc. Nous avons aussi des efforts majeurs qui ont été mis en place par des structures spécialisées de tout ce est techniques développement.de sols avec le concours des autorités marocaines pour pouvoir apporter des solutions concrètes », a relevé SEM Abdelmalek Kettani.
Pour lui, ces avancées sont le résultat d’une politique rondement menée avec à la clé des bénéfices importants. « Aujourd’hui, on peut se féliciter du fait que le Maroc a évolué au niveau de la production agricole de façon significative. En tous cas, pendant la période du Covid-19, le citoyen marocain n’a manqué de rien. Les besoins alimentaires ont été assurés pendant toute cette période difficile pour tout le monde malgré les problématiques majeures qui se sont posées », a-t-il fait remarquer.
Selon l’Ambassadeur marocain, plusieurs pays de la sous-région bénéficient déjà du type de partenariat voulu avec la Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres, du Sénégal, le Mali, le Niger, et la Mauritanie. « Ce sont des pays amis de longue date et nous développons des programmes et les choses se font dans le bon sens, de façon constructive », a-t-il témoigné.
Zéphirin Gohia