COP15/Mise en œuvre de l’Initiative d’Abidjan: La Côte d’Ivoire s’engage dans la transparence
l’État ivoirien a opté pour la transparence dans la mise en œuvre de l’Initive d’Abidjan. Cet engagement s’est matérialisé par la signature le jeudi 12 mai 2022 à l’hôtel ivoire, d’un Mémorandum entre l’État ivoirien et l’agence Genesis.
Le Président de la République déclarait, à l’ouverture à la 15ème de la Conférence des Parties le mercredi 11 mai dernier : « la COP s’ouvre sur de meilleurs auspices ». Une déclaration confortée, à l’instar du financement de ‘’Initiative d’Abidjan’’, par la signature d’une bonne série de projets. Parmi ceux-ci, le ‘’Memorandum of Understanding (MOU)’’, entre le gouvernement ivoirien, représenté par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, KobenanKouassi Adjoumani et ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, et l’agence française de notation d’impact environnemental, Genesis.
Financé par l’‘’Initiative d’Abidjan’’, un programme d’investissement dans l’agriculture durable ivoirienne de 2,3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, le MOU a pour objet de suivre l’impact des projets de restauration des sols.
Il s’agira, selon le ministre de Adjoumani, d’identifier « les pratiques agricoles qui allient efficacité environnementale et économique ; de communiquer l’impact environnemental des programmes dans la durée aux différentes parties prenantes, en l’occurrence le Gouvernement, les bailleurs de fonds et les organisations internationales ; et enfin de certifier les productions agricoles pour les marchés Internationaux ».
« La signature de ce MOU avec l’agence de notation environnementale GENESIS démontre l’engagement ferme de la Côte d’Ivoire à se doter des outils de mesure les plus rigoureux sur l’état de santé des sols, pour que notre pays soit le fer de lance d’un modèle agricole productif mais durable », a-t-il ajouté.
Allant dans le sens du ministre d’État, Jean-Luc Assi a indiqué cette opération est le signe de ce que la Côte d’Ivoire s’engage à être transparente sur l’impact des programmes de restauration ou de préservation des sols dans le cadre de l’‘’Initiative d’Abidjan’’ à travers la signature du présent Mémorandum.
« Nous ouvrons avec la Côte d’Ivoire une nouvelle page de la certification environnementale. Les preuves d’impact vont devenir indispensables pour sécuriser et valoriser les filières agricoles en Afrique et dans le monde. La Côte d’Ivoire s’inscrit en pionnier», a souligné pour sa part Quentin Sannié, président de l’agence française.
Zéphirin Gohia