Edito/ Sous les feux de la rampe
La semaine qui vient de s’écouler a été riche en activités et événements pour la Côte d’ivoire. L’on peut retenir trois faits majeurs. Commençons par la mauvaise note. La Côte d’Ivoire a entamé la semaine passée sur note de tristesse, de deuil. Il s’agit du décès, après une longue maladie d’Amadou Soumahoro, Président de l’Assemblée Nationale.
Le Président Alassane Ouattara , à la tête d’un peuple affligé et consterné , a rendu tous les hommages dus à son rang à l’illustre disparu. Le vendredi dernier, dans la cour familiale, à Séguéla, « Tchomba », comme l’appelaient ses proches, parents et amis, repose aux côtés de son père Losseni Soumahoro et sa mère. Amadou Soumahoro , homme d’engagement , de loyauté et de fidélité a été de tous les combats du Rassemblement des Républicains (Rdr) jusqu’à l’accession au pouvoir en 2010. C’était un homme clé du dispositif Ouattara. Président de l’Assemblée nationale, ses obsèques ont fait affluer nombre de parlementaires du continent sur les bords de la lagune Ebrié.
Deuxième fait qui a mis la Côte d’Ivoire sous les spot-ligths , c’est la tenue de la 14e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Asalfo et ses amis de Magic System ont fait réunion sur la même scène , durant toute la semaine, des artistes d’ici et surtout une belle palette venue d’ailleurs. Notamment, les artistes du pays à l’honneur qu’est la République Démocratique du Congo (Rdc). La fête fut belle et le Gouvernement qui travaille à l’essor de la culture et de l’Art sous toutes ses formes a été de tous les temps forts. Le point d’orgue aura été la clôture du festival qui a enregistré la présence du Premier ministre qui a réaffirmé l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à ne ménager aucun effort pour que la culture continue de jouer son rôle de brassage des peuples et apporte de la plus-value. Le Femua , belle vitrine culturelle , a permis à la Côte d’Ivoire de se donner de la visibilité tout en faisant tourner la machine de la musique, des arts et du spectacle. Le monde des Arts et du spectacle ne saurait s’exprimer dans un environnement dégradé. Les experts de l’environnement planchent, à la faveur de la Cop 15 sur la désertification qui avance, à grands pas, à l’échelle mondiale.196 pays, sous la férule de l’organisation des nations unies (Onu) planchent, jusqu’au 20 Mai 2022 sur les thématiques liées à la désertification. L’ouverture de la cérémonie qui a réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement du monde a permis à la Côte d’Ivoire d’être sous les feux de la rampe , lundi dernier. Et ce sera ainsi jusqu’au 20 Mai 2022, date prévue pour que les lampions s’éteignent. En attendant, les nombreux délégués travaillent d’arrache-pied pour que le rendez-vous d’Abidjan soit un succès sur toute la ligne.
La Côte d’Ivoire qui est, résolument de retour sur la scène internationale, depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir, consolide cette posture. Les performances économiques et les transformations de la Côte d’Ivoire continuent, dans cette dynamique. C’est donc, de bons augures pour la Côte d’Ivoire qui attire sur tous les plans.
Vincent BOTY