Président de la COP-15 : Richard Donwahi décline ses priorités
Le nouveau président de la 15e Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, l’Ivoirien Alain-Richard Donwahi, a déjà décliné ses objectifs. Tout au long de ses deux ans de mandat Il entend inscrire ses priorités dans la continuité des acquis enregistrés par ses prédécesseurs dans la lutte contre l’aridité des sols, la désertification, mais aussi la sécheresse. Ce, pour arriver à sauver le devenir de l’homme et de la planète, l’héritage qui doit être légué aux générations futures.
Alain-Richard Donwahi s’exprimait en exclusivité à une conférence de presse tenue dans l’après-midi du 11 mai 2022, après son élection comme président de la Cop 15 dans la matinée, en présence du Président Alassane Ouattara.
« Mon travail sera dans la continuité, dans l’amélioration de ce qui a été déjà fait dans l’atteinte des objectifs. Et surtout de faire en sorte que les programmes soient des résultats concrets sur le terrain pour les populations. Nous allons travailler pendant nos deux ans de mandat à l’objectif de reconquérir cette planète. C’est une grande aventure, une aventure exaltante et sérieuse. Elle sera peut-être difficile, mais je crois qu’avec la volonté de toutes les parties, nous allons y arriver ensemble », a déclaré Alain-Richard Donwahi.
Pour Alain-Richard Donwahi qui a été ministre des Eaux et Forêts, la Cop 15 n’est pas une inconnue puisqu’il s’agit de désertification, de lutte contre le sol. « C’est ce que j’ai fait pendant quelques années et ceci constitue pour moi une continuité », a-t-il rassuré.
Alain-Richard Donwahi souhaite développer d’autres initiatives et aussi s’appuyer sur L’initiative d’Abidjan, un programme élaboré par la Côte d’Ivoire pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour le reste du monde. Un héritage qui devrait permettre de freiner la désertification, permettre la reforestation, une meilleure rémunération de nos paysans, une meilleure intégration du genre, une autonomisation des femmes et des jeunes et surtout de permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir une agriculture qui ne détruise pas les sols, une agriculture qui rapporte de l’argent.
En plus de saluer la Muraille verte en Afrique, il entend aussi faire construire d’autres murailles autour de la planète. Il compte aussi sur le dialogue avec le secteur privé dont le financement permettra, par exemple, de renforcer les capacités des Etats dans la bataille pour la restauration des terres et la lutte contre la sécheresse.
Parlant de défis, il a relevé que son équipe travaillera à trouver des solutions aux problématiques de la sécheresse, la reforestation, des chaînes de valeur, l’eau, du climat, des sols, etc.
Et pour réussir à relever ces défis, il a appelé à la mobilisation des financements pour la réalisation des programmes élaborés pour restaurer les terres et freiner la sécheresse. Il a également lancé un appel à la presse en vue de son accompagnement pour donner de la visibilité à ses actions et remonter les préoccupations.
L’élection d’Alain-Richard Donwahi à la présidence de la Cop 15 pour deux ans est une fierté pour la Côte d’Ivoire, également pays hôte de cet événement mondial auquel participent 197 États parties, une expression du repositionnement du pays sur l’échiquier international. Tout cela est à mettre à l’actif du leadership du Président de la République, Alassane Ouattara.
Avec CICG