Cacao durable : la vice-secrétaire générale de l’Onu visite des plantations dans la Nawa
Le Système des Nations unies pour le développement (Snud) appui la Côte d’Ivoire dans le cadre de la promotion du cacao durable. Afin de s’imprégner des résultats de cette collaboration, la vice-secrétaire générale de l’Onu, Amina Mohamed était, à la veille de l’ouverture de la Cop 15, lundi 9 mai, en visite de terrain dans la région de la Nawa (Soubré). C’est précisément par le champ-école de Kouakoukro,, le centre d’accueil pour enfants de la ville de Soubré, le centre de santé urbain de Yabayo et une plantation d’agroforesterie de Grand-Zattry que la délégation est passée.
« J’ai apprécié les efforts faits par les différents acteurs pour éliminer le travail des enfants, améliorer la productivité des récoltes et augmenter les revenus des familles. J’ai été impressionnée par les efforts fournis par le gouvernement ivoirien en collaboration avec le système des Nations unies », s’est réjoui la vice-secrétaire de l’Onu. Elle a ajouté que, « Enfin, j’ai eu l’occasion d’apprécier les efforts faits par la Première dame Dominique Ouattara pour améliorer les conditions des enfants en situation de vulnérabilité en leur facilitant l’accès à l’éducation et au système de santé ».En plus d’une production, respectant l’environnement, l’hôte ivoirien qui avait à ses côtés,la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kabaa rappelé que le Snud et la Côte d’Ivoire œuvrent aussi pour l’amélioration des revenus des producteurs, la lutte contre le travail des enfants, l’appui à l’enregistrement des naissances, l’amélioration de la qualité de l’éducation, le développement de l’agroforesterie et la reforestation.
La ministre du Plan et du Développement a souligné que, « le soutien apporté par les Nations unies contribue significativement à l’amélioration de la productivité des paysans et à la lutte contre le travail des enfants ». Signalons qu’en marge de la visite, des membres de coopératives et des communautés bénéficiaires des projets issus de la coopération ont eu des séances d’échange avec l’émissaire onusien.
Mathias Kouamé