EDITO/ FIF : Place à l’action
Après un long feuilleton, l’élection à la Présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (Fif) a fini par avoir lieu. C’était le 23 Avril 2022, à Yamoussoukro. Didier Drogba , Yacine Idriss Diallo et Sory Diabaté étaient les trois (3) candidats en lice. Résultat des courses : Yacine Idriss Diallo est le nouveau Président de la Fédération Ivoirienne de Football. Crédité de 63 voix au second tour contre 61 voix pour Sory Diabaté, il coiffe ce dernier au poteau. Et devient le treizième (13e) Président de la faitière du football ivoirien. Selon les informations en notre possession, c’est le mercredi 4 Mai 2022, que le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (Cn-Fif), avec à sa tête Mariam Dao Gabala va opérer la passation des charges avec la nouvelle équipe. C’est désormais clair, le tableau clinique du football ivoirien, tant au niveau de la gestion que des performances, est sombre. Rien n’est reluisant. Le championnat n’attire plus, les athlètes vivent dans la précarité, l’équipe nationale est devenue un panier à crabes. Il urge, donc, de tout refonder et rebâtir. Les chantiers qui attendent Yacine Idriss Diallo sont tous aussi nombreux qu’ardus. Professionnaliser le football ivoirien, le rendre compétitif à l’échelle africaine voire mondial, faire du football ivoirien une véritable industrie qui attire les sponsors et génère de colossales mannes financières. Une nouvelle ère s’ouvre pour le football ivoirien. Seulement, il n y a pas à se voiler la face, rien ne pourra changer ni prospérer si l’adhésion populaire ne se fait pas autour de Yacine Idriss Diallo. L ‘élection qui propulse Idriss Diallo au sommet du football ivoirien doit pouvoir mettre un terme aux profonds ressentiments et aux divisions qui ont pourri l’atmosphère au sein du football ivoirien, ces dernières années. C’est autour du nouveau président et son équipe que les acteurs du football ivoirien, dans une unité d’actions doivent s’attaquer frontalement aux problèmes du football ivoirien. L’unité faisant la force, il n y a aucun doute que le succès puisse être à tous les rendez-vous. L’Afrique et le monde entier regardent la Côte d’Ivoire, dans sa quête de renouveau pour renouer avec sa grandeur d’antan. L’heure n’est plus aux querelles byzantines mais plutôt au travail et à l’action. Si le monde du football rate ce coche, ce serait bien suicidaire de sa part. Car, c’est établi, clairement, toutes les nations investissent massivement dans le football et travaillent d’arrache –pied pour gravir des échelons. La Côte d’Ivoire ne peut plus se payer le luxe de l’inaction. Cela n’attire que régression et contre-performances.
Vincent Boty