Dialogue politique et réconciliation nationale : Mabri, Gnonzié et Gnanzi chez le ministre KKB pour aider à booster le processus
Les présidents de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse, du Rassemblement pour la paix (RPP), Ouattara Gnonzié et de l’Union pour la démocratie citoyenne (UDCY), Gnanzi Guela ont été reçus mercredi 27 avril par le ministre de le Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Konan Kouadio Bertin dit « KKB ».
Ces leaders politiques y étaient pour, ont-ils affirmé, féliciter le ministre pour avoir bénéficier de nouveau, de la confiance du Président de la République, Alassane Ouattara et de son Premier ministre, Patrick Achi, à la faveur de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, le 20 avril dernier. Ils se sont également engagés à jouer leur partition pour la réussite du processus de réconciliation nationale.
Prenant en premier, la parole, le président de l’Udpci a souligné qu’en tant qu’acteurs et partis politiques qui voient le ministre Kouadio Konan Bertin qu’ils fréquentent, travailler, ils ont jugé « nécessaire » de venir, après sa reconduction, lui présenter leurs félicitations, traduire leur encouragement et lui souhaiter bonne chance. Quant au premier responsable du Rpp, c’est pour poser « un acte de fraternité et de solidarité » qu’ils sont venus. Aussi parce qu’il a été reconduit, M. Gnonzié lui dit bonne continuation. « Nous sommes venus lui dire bonne continuation. On remercie le président de la République de lui avoir renouveler sa confiance pour continuer auprès de lui, pour construire la réconciliation que tous les Ivoiriens attendent et continuent d’attendre. Chose qu’il a déjà commencé », a-t-il achevé.
La feuille de route de la 5ème8 phase du Dialogue politique se déroule
Une présence aux côtés du ministre en charge de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, deux mois environ, après la tenue de la 5ème phase du Dialogue politique est donc loin d’être anodine. Puisque, le 4 mars dernier, à la clôture de ce rendez-vous entre les représentants du gouvernement ivoirien et 21 partis et groupements politiques ainsi que 26 organisations de la Société civile, les participants, à travers le rapport final, se sont engagés fermement à entreprendre conjointement la promotion et le renforcement de la cohésion sociale. Les visiteurs du jour l’ont rappelé. « Nous sommes également venus lui offrir aussi notre disponibilité pour l’accompagner dans le travail important qu’il est en train de faire ». Il reconnaît que c’est « une mission difficile, délicate » dans la mesure a-t-il poursuivi, « la crise ivoirienne a été longue, multiforme », ajoutant que, « évidemment, les solutions ne sont pas évidentes ». Lesquelles solutions demandent « la foi, la persévérance, des hommes d’engagement ». Une mission que le ministre KKB ne peut, à lui seul, réussir mais, ce sont tous les Ivoiriens et ivoiriennes, aidés d’amis de la Côte d’Ivoire. Heureux de l’accueil et de la qualité des échanges. Témoignage que la réconciliation nation vraie est en marche. Ce qui fait dire à Ouattara Gnonzié que, « nous sommes largement avancés », dans le cadre du processus de réconciliation nationale.
La note onusienne sur la démarche d’ouverture
Venu également pour une séance de travail avec le ministre Kouadio Konan Bertin, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif a déclaré que, tous les pas que KKB a posés depuis qu’il est à la tête de son département ministériel, toutes les actions entrant dans le cadre de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale dont le dernier Dialogue politique, sont « des éléments qui nous encouragent et qui nous rassurent que la Côte d’Ivoire est maintenant dans un processus irréversible pour un retour de la stabilité, de la paix, de la cohésion sociale. Tous les pas et actes posés sont suivis par d’autres. L’envoyé du SG de l’ONU a, à son tour, félicité KKB pour son maintien au gouvernement et lui a assuré du soutien et de l’accompagnement des Nations Unies.
Un ministre comblé, à plus d’un titre
En réaction aux propos des hommes politiques ivoiriens venus échanger avec lui, le ministre a déclaré, « dans les propos de mes ainés, il y a une première chose que je retiens, c’est la fraternité ». Il a expliqué que quand Ouattara Gnonzié évoque Laurent Dona Fologo, ça rappelle, « de vieux et bons soutenir ». Dans l’ensemble, il se dit « sensible à la démarche et se sent honoré ». Aussi, avec la « délicatesse » de la mission qui lui été confiée, il reconnaît que, comme la souligné le président de l’Udpci, cela requiert « une mobilisation générale ». Mieux, « personne ne peut aller tout seul, prétendre conduire à bon port, un tel processus qui a besoin d’une volonté politique affichée de tous les acteurs, d’une volonté générale », a encore fait savoir le ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Par conséquent, Il se dit heureux de savoir qu’il compter sur eux, leur volonté, leur soutien pour justement conduire ce processus. « C’est dans l’intérêt de tous qu’il y ait la paix. C’est parce qu’il y a la paix qu’on peut bâtir, développer et qu’on peut laisser un pays à nos enfants », a-t-il conclu, à ce niveau. A l’endroit de Mahamat Saleh Annadif, le ministre a dit merci à l’ONU pour le fait que, « la Côte d’Ivoire est une préoccupation à l’échelle mondiale ». Un soutien qui a continué à aider à atteindre des objectifs.
Mathias Kouamé