Riposte contre le paludisme : La toute dernière approche décidée par la Côte d’Ivoire
La 15ème Journée mondiale de lutte contre le paludisme a été célébrée, comme née, le 25 vril ; c’est-à-dire, le lundi. Le thème de cette année est, « exploiter l’innovation pour réduire la charge mondiale du paludisme et sauver des vies ». En Côte d’Ivoire, c’est la Place Henri Konan Bédié de Dabou qui a accueilli les festivités officielles, au niveau national.
Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dimba N’Gou Pierre a fait une annonce concernant la nouvelle mesure arrêtée, dans le cas de la lutte contre la maladie. «Cette année, nous envisageons l’intégration de la chimio-prophylaxie du paludisme, chez les nourrissons, en plus des femmes enceintes », eu égard aux engagements pris par la Côte d’Ivoire, a annoncé le ministre Dimba Pierre. Une approche qui consiste à faire des rappels chez l’enfant sur une période, chaque fois que, lui et sa mère, se rendent à l’hôpital. Contrairement à la prise en charge habituelle fait que, encore dans le ventre de sa mère, le traitement dont bénéficie cette dernière profite également à son fils. Précision, la période de 0 à 5 ans, considérée comme vulnérable, il n’y a pas de traitement qui le prend en compte, seul.
Cette approche va être explorée, aux dires se conformer aux dires de Pierre Dimba, conformément aux Stratégies techniques mondiales de lutte contre le paludisme 2016-2025. A travers celles-ci, le pays s’est engagé à favoriser la mise en œuvre de toutes les stratégies à haut impact pour atteindre les objectifs d’au moins 80% de couverture des populations. Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dimba N’Gou Pierre a d’abord fait cas du rapport mondial 2021 de l’OMS. Il y est mentionné que, 228 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en Afrique, soit 95% des 6200 cas de décès soit 96% ont lieu en Afrique dont 80% sont des enfants de moins de 5 ans. Il est vrai qu’en Côte d’Ivoire le nombre de décès lié au paludisme est passé de 3222 en 2017 à 1316 en 2020 ; soit, une réduction de plus de 50% en 4 ans. Aussi que, le taux d’utilisation des moustiquaires est passé de 50% en 2016 à 63% en 2019.
Mais, pour le fait que le paludisme demeure un problème majeur de santé public dans le monde, M. Dimba a souligné la nécessité de poursuivre le combat. Le représentant résident en Côte d’Ivoire de l’OMS, Jean-Mari Yaméogo a lancé un appel aux responsables politiques et administratifs, au personnel de santé, à tous les partenaires au développement, engagés dans la lutte et à l’ensemble des communautés à travailler en étroite collaboration pour, « faire progresser tous les pays sur la voie de l’élimination tout en continuant à la réalisation des autres objectifs de développement durable ». C’était en lisant le message du Directeur régional pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, délivré à l’occasion de la Journée mondiale.
Au terme de la cérémonie, le ministère a fait don de matériel d’assainissement au Conseil régional. Plusieurs diplomates et partenaires techniques et financiers ainsi que le cops médical ont pris part à la célébration.
Mathias Kouamé