Littérature : Demba Diop lance sa carrière d’écrivain avec la sortie de « Le Jour Montant »
C’est sa toute première œuvre littéraire. Et pourtant, il y a avait un beau monde à la cérémonie-dédicace de, « Le Jour Montant » de Demba Diop, lundi 18 avril dernier, à la Fondation Hamadou Hampâté Ba, à Covody-Danga. Il résume dans cette œuvre de 150 pages, parue, aux Éditions Srèlè, « les clés pour trouver la voie quand on l’a perdue ; comment on arrive à se relever, lorsqu’on est par terre ». En somme, c’est par la culture de la transcendance, du développement personnel, singulièrement, à l’endroit de la jeunesse que, le nouvel auteur démarre sa carrière.
L’ingénieur de formation a auparavant expliqué, pourquoi il a décidé d’embrasser le métier d’écrivain. « Je me suis mis à l’écriture parce que, depuis un certain temps, il y a beaucoup de jeunes ; c’est-à-dire, la génération entre 18 et 35, en tout cas, les moins de 40 ans, qui me suivent sur mon compte Twitter dans lequel, chaque jour, j’essaye de donner des pensées qui s’apparentent un tout petit peu au développement personnel. Et ces jeunes voulaient en savoir plus. Ils voulaient aller plus loin dans les messages. Et tous les jours, ils m’exhortent à écrire. Je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai besoin de compréhension ; d’aller plus loin, à la recherche de soi et que cette jeunesse qui est différente de la nôtre, parce que confrontée à des maux qui sont plus grands que ce que nous avons connus, dans un monde qui est encore plus interconnecté que ce que nous avons connu, et donc, elle a besoin de sens, de comprendre ».
« Bien qu’étant maître de l’oralité », Hamadou Hampâté Ba, disait, a rappelé Rokiatou Hampâté Ba, la responsable de la Fondation qui a servi de cadre à la cérémonie, « dès ce siècle, tout s’écrit ; et ceux qui n’écrivent pas, voient écrire pour eux et parfois, contre ». Précisons qu’un pin’s symbole de la naissance d’un concept, celui d’une « communauté de personnes de valeur », accompagne le bouquin à l’achat.
Mathias Kouamé