Autonomisation de la femme: L’ONG Meet-Ivoire aux côtés des femmes à Bouaké
La question de l’autonomisation des femmes est plus qu’une nécessité. Mais cela résultera inéluctablement par leur sens de l’entrepreneuriat et, c’est ce message que véhicule l’ONG Meet-Ivoire. A Bouaké (centre ivoirien), les responsables de cette structure non gouvernementale veulent amener au changement de paradigme. Elles ont donc exhorté les femmes et jeunes filles à s’intéresser fortement à l’entrepreneuriat afin de s’assumer économiquement et financièrement. De sorte à quitter les sillons de la dépendance aux hommes.
C’était à l’occasion d’une conférence publique organisée samedi 26 mars, à la chambre du commerce de Bouaké, autour du thème : ‘‘comment s’organiser pour réussir sa vie ?’’, et animée par coach Coulibaly Bara Fatoumata, épouse Traoré. Qui d’emblée, a entretenu ces femmes de la seconde ville ivoirienne sur l’élaboration d’un plan d’activité, sa gestion pour une meilleure rentabilité, de sorte à s’assurer une indépendance financière et économique.
« Nous mettons l’accent sur la femme. Elles sont nombreuses ces femmes qui souffrent dans la vie active car déboussolées par ignorance de leurs droits et ne sachant pas quoi faire. Notre objectif consiste à les aider surtout moralement et à leur apporter des idées de projets, des financements et des coups de pouce pour les permettre d’entreprendre. Nombre d’entre elle, pour défaut de financement, baissent les bras. Alors qu’il existe toujours un commerce. Je dis que le commerce minime qu’une femme peut faire est la vente d’eau glacée dans les sachets. Aujourd’hui le paquet d’eau est à 500 francs et elles peuvent se faire 100% de bénéfice. Il faut qu’elle sache que dans le commerce, c’est la bénédiction du Tout Puissant qui accompagne. Il ne s’agit forcément pas d’avoir des millions », a-t-elle indiqué.
Outre ces notions en entrepreneuriat, Coulibaly Bara Fatoumata, épouse Traoré, également coach matrimonial, a partagé sa vision sur la gestion du foyer par la femme. Qui, a-t-elle indiqué, est le véritable pilier de la famille.
Si pour elle « la femme c’est la vie et la vie c’est la femme », Bara Fatoumata déplore ses jeunes sœurs entrent dans la vie maritale sans véritable connaissance en matière de gestion de foyer. C’est pourquoi elle a voulu leur apporter ces quelques notions.
« Nous savons que le mois de mars est le mois des droits de la femme, nous profitons donc de ce bon mois de mars pour faire cette conférence comme un cadeau pour les femmes de Bouaké et même les hommes, car qui dit femme dit homme. Une femme qui est bien formée est profitable pour l’homme et aussi pour la société », a-t-elle souligné.
Alpha Kéita, à Bouaké