Lutte contre la cherté de la vie : Le plaidoyer du SYNAP-CI
Les Agents de prix sont les premiers acteurs du Ministère en charge du Commerce, chargés de la surveillance du marché sur le territoire national. De par leurs actions, ils contribuent, à la lutte contre la flambée des produits, notamment, de première nécessité. Mais depuis un certain temps, cette corporation fait savoir le Syndicat national des agents de prix de Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) est, « à tort ou à raison », « régulièrement interpelée ». Au cours d’une déclaration lue le samedi 26 mars, à la salle de conférence d’une bibliothèque sise à Cocody-Centre par son secrétaire général (SG), Dje Kouassi, cette entité a d’abord fait plusieurs rappels.
Le premier, c’est que, depuis 1991, avec la prise de la loi 91-999 du 27 décembre 1991 relative à la concurrence, les prix sont libres en Côte d’Ivoire. Aussi, « en contrepartie de cette liberté », les commerçants se doivent de donner des informations sur les prix qu’ils pratiquent, en les affichant. Mieux, cette loi est remplacée par l’ordonnance 2013-662 du 20 septembre 2013, télé que ratifiée par la loi 2013-877 du 23 décembre 2013 et modifiée par l’ordonnance 2019-389 du 8 mai 2019, consacre également que le Gouvernement peut bloquer les prix de certaines denrées jugées de première nécessité pour une période allant jusqu’à 6 mois, à partir d’un décret pris en Conseil des monstres, après avis delà Commission de la concurrence. Ce qui est le cas actuellement et qui est « salué » par le syndicat qui en même temps, nie toute inaction de leur part. Bien au contraire. Mais, le SG du Synap-CI soutient plutôt que, « la surveillance du marché des agents de prix se conjugue aujourd’hui avec beaucoup de difficultés ».
Quoique reconnaissant que 25 véhicules neufs ont été récemment octroyés, portant à 35 le nombre d’engins fonctionnels, le syndicat, toujours par la voix de Dje Kouassi qui pour l’occasion, était entouré du 2ème secrétaire général adjoint, Yao Kouman Hyacinthe et du trésorier adjoint, Bonouman Guillaume a fait plaidoyer dans son adresse portant sur les conditions de travail et de vie des agents contrôleurs.
Il a évoqué que ce sont 31 directions régionales et 66 équipes qui doivent utiliser le parc auto actuel (35 véhicules). Comme le matériel roulant, il y a également un déficit au niveau des ressources humaines, fait-on noter. En effet, a-t-on appris, l’effectif actuel des Agents pour couvrir l’ensemble des villes et hameaux du pays est de 400 personnes. A cela, il faut ajouter que, le conférencier a aussi, notamment fait cas de, l’absence d’un arrêté définissant, « de façon claire et nette », les critères d’assermentation des contrôleurs ; l’absence de procédures dans l’exécution des tâches et dans les directions pourvoyeuse de recettes ; l’absence de réforme dans le contrôle ; l’amélioration des primes. Le porte-voix du Synap-CI a insisté pour dire que lui et ses camarades, sont engagés à servir, selon leur serment.
Mathias Kouamé