Marché de bétail en zone frontalière : un nouveau point inauguré à Doropo
C’est une infrastructure qui va nul doute contribuer à accroitre la commercialisation du bétail au Nord-Est du pays et par extension, dans toute la Côte d’Ivoire. La localité de Doropo abrite désormais un nouveau marché qui a été inauguré ce week-end.
Bâti sur une superficie d’un hectare, cet ouvrage est notamment constitué d’un hall pour la vente, d’un couloir de contention lié à 10 box, d’un quai d’embarquement, d’un quai de débarquement, de deux bureaux. Le tout pour un montant de 73 millions FCFA, grâce à un financement de l’Union européenne (UE) et ce, dans le cadre du projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Prédip).
Au nom du ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, le Conseiller technique, Marcel Kagnomou a déclaré que, « ce marché constitue une porte d’accès importante, pour le bétail en provenance du Burkina Faso. Mais aussi et surtout, l’un des plus importants marchés à bétail après celui d’Abidjan. De surcroît, il représente un pôle économique et social important pour la région ».
Dans la mesure où, dira le conseiller technique en pastoralisme et en transhumance, représentant la Cedeao, l’Uemoa et le Cilss, Dr. Bio Goura Souléa indiqué que, la région constitue le point de passage d’au moins 90% des troupeaux en provenance du Burkina Faso avant que les bêtes ne soient acheminées sur toute l’étendue du national notamment, Abidjan.
Le présidentde l’organisation professionnelle des éleveurs de Ferkéssédougou, Coulibaly Amadou, au nom de l’OONG « Acting for Life », partenaire du projet, a salué sa mise en œuvre pour le fait, particulièrement que, il contribue à sécuriser la transhumance des animaux. « Si les animaux sont principalement produits dans les pays sahéliens, ils se rendent dans les pays côtiers en saison sèche, pour accéder aux pâturages, et cette mobilité permet de nombreuses retombées économiques pour les pays d’accueil dont la Côte d’Ivoire. Il convient juste d’investir dans des infrastructures fonctionnelles ».
Mathias Kouamé